mercredi 24 octobre 2001
Nous présentons succintement le noble Imâm, célèbre sous le nom Nâsir As-Sunnah (celui qui a donné la victoire à la Sunnah), Ash-Shâfiʿî, qu’Allâh l’agrée, l’un des quatre pôles de la jurisprudence.
Le deuxième siècle de l’Hégire témoigna de l’apparition de deux grandes écoles de jurisprudence islamique : l’école dite de l’opinion (Madrasat Ar-Ra’y) et celle appelée l’école du Hadîth (Madrasat Al-Hadîth).
La première des deux écoles vit son avènement en Iraq pour prolonger l’approche juridique de notre maître Abd Allâh Ibn Masʿûd, que Dieu l’agrée, qui a séjourné en ces terres iraqiennes fécondes. Ses disciples ont hérité sa généreuse science et l’ont transmise et propagée. Ibn Masʿûd fut influencé par la méthodologie de notre maître, Al-Fârûq, ʿUmar Ibn Al-Khattâb, que Dieu l’agrée, dans la déduction subtile des jugements légaux et le recours à l’opinion dans l’absence d’un texte du Livre de Dieu ou de la Sunnah de notre bien-aimé, le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui.
Parmi les célèbres disciples d’Ibn Masʿûd citons ʿAlqamah Ibn Qays An-Nakhaʿî, Al-Aswad Ibn Yazîd An-Nakhaʿî, Masrûq Ibn Al-Ajdaʿ Al-Hamadhânî, Shurayh Al-Qâdî, qui étaient tous parmi les éminents juristes du premier siècle de l’Hégire. Puis, la direction de l’école de l’opinion arriva à Ibrâhîm Ibn Yazîd An-Nakhaʿî, le grand juriste de l’Iraq qui eut pour disciple et successeur Hammâd Ibn Sulaymân. Hammâd fut un Imâm et un Mujtahid, disposant dans un large cercle de Fiqh et d’un grand nombre d’élèves, dont le célèbre Imâm Abû Hanifah qui lui succéda à la tête de l’enseignement du Fiqh à Kûfâ. Ce noble Imâm eut un grand nombre de disciples fidèles et dévoués qui ont porté sa science et l’ont transmise comme l’Imâm, le juge, Abû Yûsuf, Muhammad Ibn Al-Hasan, Zufar, Al-Hasan Ibn Ziyâd et d’autres encore qui ont renforcé l’édifice de cette école et sa formalisation.
La deuxième école quant à elle, l’école du Hadîth, se développa au Hijâz, héritière d’Ibn ʿAbbâs, Abd Allâh Ibn ʿUmar, la Mère des Croyants, la véridique, la fille du véridique, Aïsha et d’autres juristes parmi les compagnons qui ont séjourné à la Mecque ou à Médine. Cette école fut représentée par un grand nombre d’Imâms, comme Saʿîd Ibn Al-Musayyab, ʿUrwah Ibn Az-Zubayr, Al-Qâsim Ibn Muhammad, Ibn Shihâb Az-Zuhrî, Al-Layth Ibn Saʿd et Mâlik Ibn Anas. Cette école, comme la première, s’attache au Coran et à la Sunnah. Dans l’absence d’un texte puisé dans ces deux sources infaillibles de la législation islamique, les opinions des compagnons et leurs traditions étaient alors prises. Il est vrai que, par rapport aux terres d’Iraq, la société mecquoise et médinoise semble moins exposée à de situations et incidents juridiques nouveaux qui motiveraient un élargissement de la déduction des jugements légaux.
Lorsque notre maître l’Imâm Ash-Shâfiʿî entra sur la scène des sciences islamiques, les polémiques avaient déjà éclaté entre les deux écoles. Il prit une position médiane et résorba des polémiques par sa méthodologie qui réunit autant que possible les deux écoles, après avoir été un disciple de grandes figures de l’école du Hadîth comme l’illustre Imâm Mâlik, mais aussi un disciple de Muhammad Ibn Al-Hasan Ash-Shaybânî de l’école de l’opinion.
Dieu a voulu que l’année 150 A.H. soit une année de deuil pour les musulmans qui ont vu partir l’Imâm Abû Hanîfah, répondant à l’appel du Très-Haut après avoir servi le Fiqh et l’islam. Mais, la Sagesse divine a voulu que l’année de la mort d’un grand Imâm de la communauté soit elle-même l’année de naissance du soleil des juristes, le défenseur de la Sunnah, le modèle des savants, l’Imâm prééminent, Abû Abd Allâh Muhammad Ibn Idrîs Ibn Al-ʿAbbâs Ibn ʿUthmân Ibn Shâfiʿî, dont la lignée se croise avec celle du Messager d’Allâh au niveau de Abd Manâf.
L’Imâm Ash-Shâfiʿî a grandi orphelin. Sa noble mère veilla sur son éducation et le combla dans sa tendresse. Âgé de deux ans, sa mère l’emmena à la Mecque pour qu’il grandisse dans sa famille, comme les autres enfants de sa tribu Qurayshite, dans cette terre sainte où séjournaient un grand nombre de juristes et savants du Hadîth. Il mémorisa le Noble Coran avant l’âge de sept ans et commença à assister aux cercles de science.
Dieu a doté le jeûne Imâm d’une grande soif pour la science et le fit aimer son acquisition. L’Imâm dans son enfance n’avait pas les moyens d’acheter des feuilles pour ses études, il se contenta de faire des inscriptions sur les peaux d’animaux, sur des feuilles de palmier et des os de chameaux. Il fréquenta les cercles de science, apprit le Hadîth et partait dans les tribus du désert pour perfectionner sa prononciation et son éloquence. Il demeura ainsi sept ans chez la tribu de Hudhayl qui était la plus éloquente de toutes les tribus, il apprit leur poésie, s’imprégna de leur éloquence et retourna à la Mecque.
L’astre de l’Imâm Mâlik a brillé dans le ciel des savants, sa renommée a comblé les horizons et son valeureux recueil de Hadîth Al-Muwatta’ s’est propagé entre les gens. Le jeûne Imâm Ash-Shâfiʿî aspira à partir à Médine pour le voir et apprendre de lui. Toutefois, avant de partir à sa rencontre, le jeûne Ash-Shâfiʿî décida d’apprendre entièrement Al-Muwatta’. Âgé de treize ans environ, Ash-Shafiʿî se présenta à l’Imâm Mâlik et lui exposa son livre Al-Muwatta’ avec une éloquence et une précision qui suscitèrent l’admiration de l’Imâm de Médine, l’Imâm Mâlik.
C’est à cette occasion que l’Imâm Mâlik lui dit : " Dieu Exalté Soit-Il a déversé une lumière sur ton cœur, ne l’éteins pas par le péché. Fais preuve de crainte révérencielle de Dieu et de piété car tu auras un grand avenir ". Depuis, l’Imâm Ash-Shâfiʿî accompagna l’Imâm Mâlik jusqu’en 179 A.H. (795 E.C.), année où l’Imâm Mâlik retourna à Dieu. Ainsi, l’Imâm Ash-Shâfiʿî étudia auprès de l’Imâm Mâlik pendant environ seize ans. Notons que pendant ce temps, il apprit la science également auprès de Ibrâhîm Ibn Saʿd Al-Ansârî, Abd Al-Azîz Ibn Muhammad Ad-Darawardî, Muhammad Ibn Saʿîd Ibn Abî Fadîk et d’autres.
Après la mort de l’Imâm Mâlik, que Dieu l’agrée, l’Imâm Ash-Shâfiʿî occupa le poste de gouverneur de Najrân. Il honora sa fonction et fut juste et bienfaisant envers les gens. Toutefois, quelques malintentionnés jugèrent bon de porter plainte contre lui auprès du Calife Hârûn Ar-Rashîd. Convoqué à la cour du Commandant du Croyant en 184 A.H. (800 E.C.), l’Imâm Ash-Shâfiʿî comparu devant Hârûn Ar-Rashîd et prit sa propre défense avec une langue éloquente et une preuve probante. Admirant cela, le Calife décida de le libérer et jugea bon de lui accorder la somme cinquante mille (dinars). Avant de quitter le palais, l’Imâm Ash-Shâfiʿî avait entièrement distribué cette somme aux serviteurs et huissiers de Hârûn Ar-Rashîd.
L’Imâm Ash-Shâfiʿî demeura à Bagdad, la capitale du Califat, et connut un grand disciple de l’Imâm Abû Hanîfah, Muhammad Ibn Al-Hasan Ash-Shaybânî. L’Imâm Ash-Shâfiʿî étudia ses livres et puisa dans sa science pendant certain temps. C’est ainsi que l’Imâm Ash-Shâfiʿî hérita la jurisprudence du Hijâz et celle de l’Iraq, la science des gens du Hadîth et celle des gens de l’opinion. Il se dirigea ensuite vers la Mecque et, dans ses lieux saints, il donna ses premiers cours de science. Pendant les saisons de pèlerinage, de grands imâms firent sa connaissance. C’est ainsi que l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal le connut et devint son disciple. C’était le début de la naissance de l’école de l’Imâm Ash-Shifiʿî, avec une méthodologie qui réunit subtilement la jurisprudence d’Iraq et de Médine, une méthodologie produite par un esprit vif et un cœur intelligent, réunissant la connaissance du Coran et celle du Hadîth, possédant les clefs de l’éloquence et connaissant de près le quotidien des gens et leurs problèmes.
Après un séjour de neuf ans à la Mecque où l’Imâm Ash-Shafiʿî établit son approche et renforça sa méthodologie, il se dirigea vers Bagdad où il passa deux ans, entre 195 et 197 A.H. Il y répandit son " ancien madhab " et composa son ouvrage " Ar-Risâlah " (l’Epitre) où il établit la base de la science complexe traitant des Fondements de la Jurisprudence. Il fut entouré de savants venus puiser dans son savoir et acquérir sa méthodologie. Parmi ses fidèles compagnons figurent Ahmad Ibn Hanbal, Abû Thawr, Az-Zaʿfarânî et Al-Karabîsî.
De retour à la Mecque, il y eut un court séjour avant de retourner pour la troisième et la dernière fois à Bagdad en 198 A.H. (813 E.C). Il ne resta pas longtemps dans cette ville où il avait de nombreux disciples répandant sa méthodologie. Il quitta Bagdad pour l’Égypte qui était partagée entre deux tendances principalement : d’une part, un groupe fidèle aux opinions d l’Imâm Mâlik et défendant son école et, d’autre part, des défenseurs de l’école de l’Imâm Abû Hanîfah. Il y avait également les disciples du noble Imâm Al-Laythî dont l’Imâm Ash-Shafʿî a dit qu’il était plus savant en Fiqh que l’Imâm Mâlik. L’Imâm Ash-Shafiʿî aurait tant aimé rencontrer l’Imâm Al-Laythî en personne, mais la modestie de sa situation financière lorsqu’il était étudiant l’empêcha de réaliser ce voyage pour l’Égypte.
L’Imâm Ash-Shâfiʿî arriva en Égypte en 199 A.H., mais sa grande renommée l’avait précédé et il fut accueilli par les savants d’Égypte qui connaissait son rang élevé. Il dirigea un cercle de science à la Mosquée de ʿAmr Ibn Al-ʿÂs.
Le peuple égyptien s’attacha à lui et il aima les Egyptiens et apprécia son séjour parmi eux. L’abondance de sa science, la vivacité de son esprit et sa grande éloquence séduirent de nombreux disciples de l’école hanafite et malékite. En Égypte, l’Imâm Ash-Shâfiʿî établit la forme définitive de son école. Ainsi, l’Égypte fut le berceau de " Al-Madhab Al-Jadîd " (la Nouvelle Ecole), alors que l’on réfère à l’époque de l’Iraq par " Al-Madhab Al-Qadîm " (l’Ancienne Ecole). En effet, Al-Madhab Al-Jadîd réunit les opinions juridiques et les fatwas de l’Imâm Ash-Shâfiʿî qui diffèrent sur des questions d’Ijtihâd par rapport à certaines de ses opinions qu’il avait formulées en Iraq. Il composa en Égypte de précieux ouvrages qui furent propagés et enseignés par ses nombreux disciples.
Dans son célèbre ouvrage Ar-Risâlah, l’Imâm Ash-Shafiʿî a synthétisé les fondements sur lesquels il s’est basé dans sa jurisprudence et les règles qu’il a respectées dans son Ijtihâd. Il appliqua ces fondements de son école juridique ; il s’agit donc de fondements pratiques et non une simple conception théorique. Cela apparaît clairement dans son livre Al-Umm où l’Imâm donne le jugement légal accompagné de la preuve, puis explicite le mécanisme entre le jugement obtenu et l’argument employé, les règles de l’Ijtihâd et les fondements de la déduction qu’il a employés. La méthodologie de l’Imâm consistait, globalement, à puiser dans le Noble Coran et suivre le sens apparent- à moins qu’un argument montre que le sens réel n’est pas le sens apparent- ainsi que dans la Sunnah purifiée. Il acceptait la tradition rapportée par une voie, tant que le narrateur est un homme de confiance, connu pour sa probité et sa véridicité, et reconnu pour sa précision et sa bonne mémorisation.
L’Imâm Ash-Shâfiʿî insista sur la vérité qui fait que l’on ne peut faire l’économie de la Sunnah et se contenter du Coran. Il montra que Coran et Sunnah vont de paire et ne peuvent être séparés. Souvent, le Coran présente des jugements générales et des règles globales ; la Sunnah détaille et explicite ses règles, peut spécifier ce qui est général et restreindre ce qui est global. Ash-Shâfiʿî a exigé pour accepter le hadîth que sa chaîne soit sans lacune et qu’il soit authentique. Si cette condition est vérifiée, il prend le hadîth, sans exiger la conformité du hadîth avec les actes des médinois - chose que l’Imâm Mâlik a exigée. Le fait que l’Imâm Ash-Shâfiʿî accepte le hadîth " mo-narré ", expliquerait peut-être le fait que l’usage du Hadîth soit plus élargi dans l’école chaféite que dans l’école hanafite, car l’Imâm Abû Hanîfah avait des critères d’acceptation différentes. L’Imâm a dépensé sa vie dans la défense de la Sunnah si bien que les savants du Hadîth l’ont appelé Nâsir As-Sunnah (celui qui a donné la victoire à la Sunnah). Après le recours au Coran et la Sunnah, vient la considération du consensus (al-ijmâʿ), puis le recours à l’analogie (qiyâs) à condition que celle-ci ait un fondement tiré du Coran et de la Sunnah.
L’Imâm Ash-Shâfiʿî, que Dieu purifie son âme, a pu écrire de sa propre main son école juridique. Il consacra son séjour en Égypte à l’enseignement, l’écriture des épîtres et ouvrages et les débats. Nous trouvons les fondements de son école et ses opinions juridiques dans de précieux ouvrages, principalement :
Les disciples de l’Imâm ont répandu par leurs voyages l’école de leur sheikh. Trois disciples Egyptiens de l’Imâm Ash-Shâfiʿî, qui l’ont accompagné avec dévouement, eurent un rôle clef dans la propagation de l’école chaféite sous définitive :
Par les efforts des ces juristes, ainsi que leur disciples connus et enregistrés dans les classes des chaféites, l’édifice de l’école chaféite s’est élevé, offrant un précieux patrimoine juridique à la communauté.
Les juristes, les savants du Hadîth, ceux des fondements et les experts de la langue s’accordent sur le fait que l’Imâm Ash-Shâfiʿî fut un grand Imâm de la communauté, un homme de confiance, un ascète plein de scrupules, un pieux, un dévot, un savant prééminent, au rang distingué. Il fut loyal dans ses débats, nobles dans ses manières, et il ne cherchait que la vérité, loin de la renommée, si bien qu’il dit une phrase qui devint très célèbre après lui : " je n’ai jamais débattu avant quelqu’un sans aimer qu’il soit guidé vers le succès et qu’il soit soutenu ; je n’ai jamais débattu sans espérer que la vérité apparaisse, indifféremment par ma langue ou celle de l’autre ".
Il nous suffit le témoignage plein d’amour et de respect de son disciple, le noble Imâm Ahmad Ibn Hanbal. Interrogé par son fils Abd Allâh au sujet d’Ash-Shâfiʿî, l’Imâm Ahmad dit : " o mon fils, Ash-Shâfiʿî fut ce que le soleil est pour le jour et ce que la bonne santé est pour les gens ". L’Imâm Ahmad suivait fidèlement les cours de l’Imâm Ash-Shâfiʿî et disait à l’un de ses amis : " O Abû Yaʿqûb, puise dans la science de cet homme, mes yeux n’ont guère vu un homme comme lui ".
Le soleil des juristes persévéra dans l’enseignement de l’islam jusqu’à son dernier souffle. Il entamait après la prière de l’aube son cours pour ceux qui veulent apprendre le Coran et ses sciences. Puis lorsque le soleil se levait, ces étudiants s’en allaient et arrivaient les étudiants du Hadîth. Puis à la fin du cours de Hadîth, venait le tour de ceux qui veulent apprendre la grammaire, l’éloquence et la poésie et ses règles. L’Imâm a écrit un recueil de poésie qui un véritable trésor de sagesse et d’exhortations. Pendant toute la matinée, l’Imâm arrosait les cœurs assoiffées de science.
L’Imâm Ash-Shâfiʿî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, avait fait connaissance avec notre dame As-Sayyidah Nafîsah à son arrivée en Égypte. Il entretint de relations solides avec elle. Il avait coutume de lui rendre visite sur son chemin pour la mosquée de ʿAmr Ibn Al-ʿÂs. Pendant le mois du Ramadan, il accomplissait les prières du Tarawîh avec elle, dans sa mosquée (la mosquée d’As-Sayyidah Nafîsah). L’Imâm lui rendait visite en la compagnie de certains de ses amis et disciples, et il insistait, lui qui est un soleil de piété, à ce qu’elle invoque Dieu pour lui en espérant bénéficier de sa bénédiction. Lorsque la maladie l’empêchait d’aller la voir, il lui envoyait un disciple comme Ar-Rabîʿ Al-Jîzî en le chargeant de lui dire : " Ton cousin Ash-Shâfiʿî est malade et te demande d’invoquer Dieu pour lui ". Elle levait alors les yeux vers le ciel et invoquait Allâh, la guérison atteignait l’imâm avant même le retour de son disciple. Lorsqu’il fut atteint de la maladie de sa mort, fidèle à son habitude, il lui envoya un messager pour qu’elle prie pour lui. Elle dit au messager : " qu’Allâh lui accorde la douceur de regarder Sa Noble Face". Au retour du messager, l’imâm lui demanda ce qu’elle lui avait répondu. Il comprit alors qu’il allait quitter la vie ici-bas et qu’il allait bientôt retourner à Dieu.
Il décéda le 30 Rajab 204 A.H. (le 20/01/820). Il fut enterré au Caire, dans le cimetière Al-Qarâfa As-Sughrâ. Que Dieu couvre sa tombe par les nuages de Sa Miséricorde, qu’Il y déverse la pluie de Sa Bienfaisance et qu’Il l’illumine. Âmîne.
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