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Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî

Un grand penseur et savant musulman

lundi 2 juillet 2001

Muhammad Al-Ghazâlî (1917-1996)

Extrait autobiographique

Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî Ahmad As-Saqqâ dit :

"Mon père, puisse Allâh bénir son âme, aimait le Sheikh de l’Islam Abû Hâmid Al-Ghazâli. Il fut un amoureux du soufisme, respectait ses gens et prenait de leurs enseignements ce qu’il souhaitait. Il fut également un Hafidh [1] du Coran et avait une profonde compréhension de ses versets. Mon père raconta aux amis de la famille qu’il m’appela "Muhammad Al-Ghazâli" à la demande de l’Imâm Abû Hâmid, qu’Allâh lui fasse miséricorde, qu’il vit en songe. Cependant, bien que son nom est associé au mien, il n’est pas forcément associé à mon école de pensée. J’ai beaucoup profité des écrits d’Abû Hâmid Al-Ghazâlî, plus particulièrement, de sa Critique des Philosophes [Tahâfut Al-Falâsifah], de même que j’ai tiré profit des écrits de ses contemporains comme Ibn Rushd dans "La Critique de la Critique" où Ibn Rushd critiqua les écrits d’Abû Hâmid. Si Al-Ghazâlî a l’approche d’un philosophe et Ibn Taymiyah celle d’un juriste [faqîh], alors je me considère comme un élève des deux écoles, celle de philosophie et celle du fiqh [2].

Je suis né en 1336 A.H. (1917 E.C). Je fus élevé dans un environnement religieux et fus l’aîné de sept frères et sœurs. Mon père fut un pieux commerçant. C’est lui qui encadra mon apprentissage du Coran. Jamais je n’oublierai l’immense générosité dont il fit preuve lorsqu’il vendit tout ce qu’il possédait pour m’envoyer à l’Institut d’Al-Azhar le plus proche. Ce dernier était à Alexandrie. Ainsi, il dut quitter son village (Nakla El-ʿEnab, province de Buhyara, Égypte) et s’installa à Alexandrie afin que j’étudie à Al-Azhar. J’avais alors dix ans.

J’eus une enfance qui n’avait rien hors du commun, si ce n’est que la lecture était ma drogue. Je lisais tout le temps. Ma lecture n’était pas restreinte à un domaine donné. Je lisais en marchant, voire en mangeant.

La lecture est d’une importance capitale pour tous ceux qui veulent appeler à Allah. C’est le socle culturel qui porte la pensée d’un juriste ou d’un Dâʿî [3]. Une lacune dans la culture est un sérieux obstacle pour ceux qui veulent parler de la religion. Si cette lacune persiste, elle peut le condamner à l’échec complet. La lecture - ou cette dimension culturelle - est l’unique moyen de se forger une bonne compréhension du monde et de ses problèmes. C’est un moyen de délimiter avec pertinence les différents concepts. Souvent, l’incapacité des savants à atteindre leur but est due à des lacunes dans la culture.

Sheikh ʿAbd AlʿAdhim Az-Zurqânî, qui fut mon professeur à la Faculté des Fondements de la religion, eut une influence sur ma personnalité. C’était un savant qui avait un grand savoir tant dans la religion qu’en littérature. Dans ses écrits, il manifestait une remarquable maîtrise de l’éloquence et une expression aisée et claire.

À l’institut d’Alexandrie, je fus marqué par Sheikh Ibrâhîm Al-Gharabâwy et Sheikh ʿAbd Al-ʿAziz Bilâl. Ils avaient beaucoup de professionnalisme dans leur approche pédagogique basée sur la psychologie et avaient tous les deux atteint un degré élevé en piété. Dans chacun de leur cours, ils donnaient des conseils au sujet de l’observance d’Allah, le travail pour l’Au-delà et la vigilance pour ne pas être ébloui par les certificats honorifiques et le prestige que l’on pourrait rechercher. Ils disaient que les titres peuvent manifestement altérer la sincérité et que cette prise de conscience et vigilance sont indispensables pour la foi.

En outre, je fus influencé par Sheikh Mahmûd Shaltût, qui devint ultérieurement le grand Imam d’Al-Azhar. Il fut mon professeur dans la discipline d’exégèse du Coran (tafsir). Il avait une compétence certaine dans ce domaine, outre sa compétence en Fiqh (jurisprudence) et sa compréhension profonde de la Sharîʿah (législation islamique). Il fut, qu’Allâh lui fasse miséricorde, une figure de renommée internationale.

Celui qui me marqua le plus, c’est le martyr, l’Imam Hasan Al-Bannâ. Il fut un savant en religion - au plus haut niveau qui puisse exister en matière de ʿAquida (credo) et Sharîʿah. Il fut de plus un orateur éloquent. Ses discours étaient toujours axés sur les fondements et non les sujets insignifiants, sur les réalités et non les illusions. Hasan Al-Bannâ avait compris la situation critique de l’Islam après l’effondrement du Califat et de l’Etat islamique. Les impérialistes étaient alors venus usurper les richesses de l’Islam en Orient et en Occident. L’homme s’opposa à leur force destructive en formant des groupes islamiques qui furent fiers de leur foi et fermement attachés à la vérité, malgré les obstacles et quelles que soient les conséquences.

Hasan Al-Bannâ était l’ami de chaque croyant qu’il rencontrait. Celui qui le rencontrait était enveloppé généreusement par sa tendresse. On sentait qu’il était devenu un cher ami. Il veillait toujours à ne pas gaspiller du temps dans les paroles futiles. Il n’y avait pas une seule minute, je dirais même une seule seconde, qui s’écoulerait sans qu’il ne serve l’islam. Il servait l’islam par un mot, par un conseil, par une action productive, par une plaisanterie qui visait à établir l’amour entre les cœurs.

Hasan Al-Bannâ avait une mémoire photogénique. C’est comme s’il se rappelait les évènements et les noms en tournant une cassette vidéo. Si quelqu’un le rencontrait et discutait un problème avec lui en mentionnant le nom de ses frères et sœurs et si il revenait le voir quelques années plus tard, il [Al-Bannâ] commencerait la conversation en prenant des nouvelles des frères et sœurs mentionnés, un par un. Il pouvait aussi continuer la discussion d’un problème ou d’évènements évoqués il y a quelques années, comme si cela avait eu lieu juste la veille.

La vérité est que Hasan Al-Bannâ fut un aimant sincère. On pouvait le voir étreindre un simple ouvrier portant des habits salis. Cela ne l’empêchait guère d’exprimer son amour. En fait, Hasan Al-Bannâ est tellement distingué par de si nombreux aspects qu’il me faut un livre séparé pour détailler cela.

Toutefois, je considère que l’école dont j’ai pavé la voie et dont je suis le pionnier, profite de toutes les écoles de pensée qui apparurent dans l’Histoire Islamique. Je crois aussi en l’usage bénéfique des découvertes humaines et philosophiques en matière de psychologie, sociologie, science politique, économie et Histoire. Je crois en la fusion de tout cela avec la profonde compréhension du Livre d’Allah et la Sunnah de Son Prophète - paix et bénédiction d’Allah sur lui.

La bonne compréhension des règles de la Sharîʿah ne peut se faire qu’à travers un horizon étendu et un large arrière-plan de connaissances anciennes et modernes. Il est possible que nos prédécesseurs étaient bénis par une nature innée pure et une intelligence aiguë qui leur permettaient de comprendre et juger avec sagesse. Toutefois, dans notre ère, il n’est possible d’atteindre ce niveau qu’avec des études très assidues. A notre époque, nous sommes comme des myopes qui ont besoin d’une lentille qui leur permet de voir plus loin et plus clairement.

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Je fus diplômé par Al-Azhar en 1360 A.H. (1941 E.C.). Depuis cette date, j’ai travaillé au service de l’islam, prêchant pour inviter les gens à le suivre et l’enseignant. Je pense que les appeleurs à Allah dans cette époque sont différents de ceux des époques précédentes. Autrefois, il leur était possible d’accomplir un succès avec un savoir limité et la piété.

À notre époque, les ennemis de l’islam ont multiplié leurs activités. Ils augmentent les obstacles qu’ils érigent sur le chemin de ceux qui appellent à l’islam. Ils ont pu utiliser leurs développements pour empêcher l’islam de se répandre dans de nombreux pays. En outre, ils employèrent leur richesse et puissance pour égarer les masses musulmanes en Afrique, Asie et Europe. C’est pourquoi il n’est pas suffisant de fonder des organisations prêchant l’islam. Elles doivent nécessairement être appuyées par divers services sociaux, éducationnels, culturels et liés à la santé.

Appeler à Allah ne peut être l’affaire d’un seul homme. Le Dâʿi (appeleur à Allah) à notre époque doit avoir une connaissance des sciences humaines. En plus de la connaissance du Coran, de la Sunnah, du Fiqh et de la civilisation islamique, il (ou elle) doit apprendre l’Histoire du monde, les sciences naturelles, la biologie, ainsi que toutes les branches contemporaines de savoir liées à la pensée et la philosophie.

Un appeleur à Allah doit être sincère dans sa mission qui doit constamment occuper son esprit et sa pensée. Il doit traiter les gens avec un cœur ouvert, sans égoïsme ou jalousie. Il ne doit pas être animé par des désirs immédiats ou intérêts personnels. [...] Il doit trouver des excuses pour ceux qui font des erreurs et ne pas les blâmer. Il est là pour tendre la main aux autres lorsqu’ils trébuchent.

En outre, l’appeleur à l’islam doit, à notre époque, être au courant des différences entre les divers groupes d’ennemis de l’islam, qu’ils soient des athées qui renient l’Existence de Dieu ou des Gens du Livre qui renient l’Islam.

J’ai constaté que de nombreuses personnes, travaillant dans le champ de la Daʿwah, font du tort à l’islam. Certains concentrent leurs efforts en permanence sur l’interdiction des choses. On entend d’eux que le fait que la religion interdit ceci ou cela. Ils ne SE soucient même pas de donner une alternative dont les gens auraient besoin. Ils sont tels des gens qui bloquent une route sans en ouvrir une autre.

D’autres prédicateurs vivent encore dans le passé et non dans le présent ou le futur, comme si l’Islam était une religion historique. C’est un spectacle saisissant que de le voir débattre avec, par exemple, les Muʿtazélites ou les Jahmites. Il peut avoir raison dans ce qu’il dit, mais il ignore complètement que les ennemis de l’islam porte aujourd’hui d’autres noms et emploient d’autres méthodes et arguments.

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D’autres également ne font point de distinction entre les problèmes périphériques et les problèmes centraux, ni entre les sujets fondamentaux et les branches secondaires, ni entre les problèmes majeurs et ceux qui sont mineurs. Ils dépenseraient toute leur énergie pour combattre les problèmes secondaires. Ainsi, il est probable qu’ils attaquent par la mauvaise direction, là où le véritable ennemi attaque par une autre direction. Il leur arrive parfois d’attaquer même des ennemis imaginaires.

Tous ces prêcheurs sont un pénible fardeau pour la Prédication Islamique. Ceux-là doivent être corrigés, tout comme ceux qui prêchent pour leurs profits personnels et non pour des principes islamiques sincères. Travailler pour les valeurs islamiques est bien différent du travail pour des désirs personnels.

Après quarante ans de travail dans la prédication islamique, je réalise que le plus dangereux des défis ce sont les pratiques religieuses corrompues. Cela englobe le travail pour les caprices et les illusions, ainsi que le travail pour les désirs et bénéfices personnels.

La foi est une conscience intellectuelle, mais ces gens sont intellectuellement et continuellement inconscients. La foi mène à un cœur pur, mais ces gens ont des cœurs malades. Leurs cœurs sont terriblement malades. Dévoiler des pratiques religieuses altérées nécessite une étude détaillée afin de cerner les raisons mentales et psychologiques les sous-tendant. Abû Hâmid Al-Ghazâli a dédié une grande partie de son livre, La Revivification, pour donner le remède à ses maladies et en avertir les gens. Ibn Al-Jawzî écrivit la Déception d’Iblis pour dévoiler les différentes formes de pratiques religieuses altérées et pour prévenir les gens.

J’ai rédigé quelques-uns de mes ouvrages, préoccupé par le combat de telles pratiques. J’ai d’abord fait cela dans mes livres : Réflexions sur la Religion et la Vie, Pratiques non-islamiques, Fondements de la Foi entre le Cœur et la Raison, et la Prédication Islamique au 15e siècle higérien.

Certes, ces mauvaises pratiques greffées sur la religion conduisent à une image erronée de l’islam dans l’esprit de nombreuses personnes douées de sens. Ces gens découvrent l’Islam à travers le comportement et attitudes de ses adeptes. En effet, quelques musulmans — que ce soient dans les époques passées ou contemporaine — sont une disgrâce pour leur religion elle-même.

J’ai commencé à écrire depuis ma tendre enfance. C’était mon passe-temps favori et j’y prenais beaucoup de plaisir. Je n’ai écrit sur la religion qu’après avoir commencé mon activité dans la prédication. Mon écriture mélange le style technique et poétique. J’essaie d’introduire le savoir islamique à travers les problèmes contemporains. Je dirais que les deux thèmes majeurs des trente-cinq livres que j’ai rédigés pendant ces quarante années sont, d’une part, la Foi, la raison et le Cœur, et d’autre part, l’Islam et les énergies inexploitées et inertes.

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Mon moment favori pour tenir ma plume c’est après la prière du Fajr. Je me sens plein de fraîcheur à ce moment, concentré et disposé à véhiculer ce que j’ai dans le cœur par le biais de ma plume. Mon premier jet est souvent la version finale. Je retouche rarement ce que j’ai écrit et je lis rarement un livre que j’ai publié, à moins que cela soit vraiment nécessaire. Je ressaisirai un de mes livres pour préparer un dialogue ou une discussion à son sujet.

J’ai toujours souhaité écrire une exégèse contextuelle du Coran. Chaque sourate constitue une unité à part entière contenant des liaisons subtiles entre ses versets. Le début de chaque sourate introduit ce qui viendra à sa fin. Chaque sourate a un thème principal. J’ai un profond désir d’écrire une interprétation du Coran complète et prenant en considération le contexte lié à chacun de ses versets."[2]

Engagement

En 1940, il obtint son diplôme et devint prédicateur dans une mosquée du Caire, dans le quartier de Al-ʿAtabah. Il occupa divers postes, liés à la prédication, dans la hiérarchie d’Al-Azhar jusqu’à ce qu’il devint le président de la prédication islamique en 1971. Dix ans plus tard, on lui attribua le poste de vice ministre d’Al-Awqâf (Donations Islamiques).

Il écrivit dans le journal du groupe des Frères Musulmans dans les années quarante. Il marqua les esprits par son style unique dans la présentation d’idées islamiques. Sheikh Al-Ghazâli est l’un des savants et penseurs d’Al-Azhar qui ont publié un grand nombre d’ouvrages. L’ensemble de ses ouvrages, plus de cinquante livres, constitue, selon Dr. Muhammad ʿImârah, « un projet intégré né d’une pensée islamique ».

Depuis 1980, Sheikh Al-Ghazâlî participa à de nombreux dialogues avec les voix de la laïcité en Égypte. Il mit l’accent sur la société juste que l’Islam développe. La qualité de ses arguments et ses raisonnements fit son excellence dans les débats. Son caractère fort et son esprit éclairé motivèrent de nombreux penseurs islamiques à s’impliquer dans ces débats et le soutenir. Sa confrontation avec la laïcité se fit en parallèle avec l’écriture d’ouvrages destinés à guider les jeunes dans leur éveil islamique croissant.

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Parmi ses ouvrages, nous citons :

  1. L’Islam et l’Economie
  2. L’islam et les systèmes sociaux
  3. L’Islam et le Totalitarisme politique
  4. L’Islam, et sa calomnie entre le Communisme et le Capitalisme
  5. Pour que l’on sache
  6. Réflexions sur la Religion et la Vie
  7. L’Ethique du musulman (disponible en francais)
  8. Le Credo du Musulman
  9. Le Fanatisme et la Tolérance entre le Christianisme et l’Islam
  10. Le Fiqh de la Sîrah
  11. Dans la Caravane de la Daʿwah
  12. Ténèbres de l’Occident
  13. Renouvelle Ta Vie
  14. Pratiques non-islamiques
  15. Jalons de la Vérité
  16. Comment comprendre l’Islam ?
  17. L’Impérialisme
  18. Réflexion sur le Coran
  19. Avec Allah- Etude de la Daʿwah et de ses Hommes
  20. Le Combat du Coran
  21. Le Combat de la Religion
  22. L’Islam et les Energies oisives
  23. Les Droits de l’Homme entre les Enseignements de l’Islam et la Déclaration des Nations Unies
  24. Telle est notre Religion
  25. La Vérité derrière le Nationalisme arabe et le Mythe du Renouveau Arabe
  26. Le cote Spirituel de l’Islam
  27. Défense de la Foi et de la Shariʿah contre les accusations des orientalistes
  28. Les Fondements de la Foi entre la raison et le Cœur
  29. Les Graines de la Fierté
  30. L’Islam et l’invasion rouge
  31. La Daʿwah Islamique au 15e siècle hégirien
  32. L’Art du Dhikr et des Invocations du Sceau des Prophètes
  33. La Constitution d’une Unité culturelle entre les Musulmans
  34. La Situation de Monde Islamique au début du 15e siècle hégirien
  35. Obstacles dans la Voie de la Vie Islamique
  36. Devoirs de l’Appeleur à Dieu
  37. Cent questions sur l’Islam
  38. Maladies et Remèdes
  39. Le Futur de l’Islam en dehors de sa terre. Quelle approche ?
  40. L’histoire d’une vie
  41. La Raison du Déclin des Arabes et des Musulmans
  42. Tel est la Voie
  43. Le combat de la Daʿwah entre les incapacités internes et les complots externes.
  44. Vérité Amère (en 6 volumes)
  45. L’invasion culturelle
  46. Cinq thèmes principaux du Noble Coran
  47. La Sounnah du Prophète entre les gens du Fiqh et ceux du Hadith
  48. Les Problèmes de la Femme Entre des Traditions Stagnantes et des Traditions Etrangères
  49. Notre Patrimoine Intellectuel Juge par la Shariʿah et la La logique
  50. Comment se comporter avec le Noble Coran ?
  51. Les pleurs de mise en garde des missionnaires
  52. Vers une interprétation contextuelle du Noble Coran ( 3 volumes)
  53. Trésors de la Sunnah
  54. La Première Vie (recueil de poésie)
  55. Les Sermons du Vendredi (5 volumes)

Sheikh Yûsuf Al-Qaradâwî parle de l’homme qui a passé sa vie, jusqu’à ses derniers souffles, dans la défense de l’Islam. Il rajouta « son père, Sheikh Ahmad As-Saqqâ, espérait voir en lui un héritier de la lumière de l’Imâm Abû <U>H</U>âmid Al-Ghazâlî. Sans aucun doute, Sheikh Muhammad fut Le Ghazâlî de notre siècle et il fut un argument de l’Islam et un grand penseur musulman du XXe siècle. »

Notes

[1Hâfidh : mémorisateur

[2Le fiqh désigne la jurisprudence islamique.

[3prédicateur.

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