lundi 30 juillet 2001
Par leur opposition, les mécréants prouvèrent que qu’en leur for intérieur ils étaient convaincus que le Coran était véridique car ils étaient désarmés face à son inimitabilité. La première facette de l’inimitabilité réside dans le Prophète élu pour l’appel. La deuxième réside dans l’utilisation des mêmes lettres et des mêmes expressions que les humains utilisent. Détaillons quelque peu ces deux points.
Premièrement, le Prophète - paix et bénédictions de Dieu sur lui - ne lut guère ni n’écrivit de son vivant. Il n’apprit ni la lecture ni l’écriture. Il n’étudia ni la littérature, ni la poésie, ni la prose, ni la rhétorique, ni toute autre science de la scolastique etc. Néanmoins, il apporta des paroles totalement inimitables que personne parmi ceux qui étudièrent la rhétorique et y excellèrent ne purent apporter, ni apporter une sourate semblable.
L’inimitabilité se révèle davantage dans l’affirmation de Dieu - Exalté soit-Il - dans le Coran que ces paroles ne sont guère les paroles de Mohammad - paix et bénédictions sur lui ; ce sont, en fait, des paroles qu’aucun illettré ne peut apporter. En effet, l’illettré est susceptible de prononcer les mots, il peut éventuellement agencer de la poésie, de la prose et de la prose rimée. Mais il ne peut en aucun cas citer les lettres qui constituent les mots. Si l’on demande à un individu qui n’a jamais appris à lire ni à écrire de sa vie et qu lui demandes : qu’est-ce que c’est ? Il répond : ceci est un verre, par exemple. Si on lui demande d’épeler les lettres constituant le mot "verre", il ne saura pas répondre car il n’a jamais appris à lire ni à écrire.
Puis, Dieu prend ces lettres inconnues d’un illettré et fait en sorte que le Prophète les prononce et les inclut dans le Coran disant : "alif...lâm...mîm...kâf...hâ...yâ...ʿayn...sâd" pour mieux prononcer l’inimitabilité et le défi. Mohammad est un Prophète illettré et ne peut en aucun cas connaître le nom de ces lettres, ce qui confirme que ces paroles ne sont pas celles de Mohammad - paix et bénédictions sur lui - car si ces paroles étaient les siennes alors qu’il n’avait jamais su lire ni écrire de sa vie, il lui serait impossible de connaître le nom des lettres qui ne sont connus et ne peuvent être cités que par un homme sachant lire et écrire.
Traduit et adapté de l’arabe, du livre de Sheikh Muhammad Mitwallî Ash-Shaʿrâwî, Muʿjizat Al-Qur’ân, éditions Akhbâr Al-Yawm, 1993, disponible en ligne sur le site Mohdy.com.
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