vendredi 8 février 2002
L’énergie du Prophète et de ses compagnons était dirigée initialement vers la mémorisation du Coran et sa collection dans les coeurs et les poitrines. Les musulmans s’attachèrent à sa récitation pendant les prières prescrites et lors des prières surérogatoires nocturnes, au cours de leur voyages et quand ils se fixaient, de jour comme de nuit. Il y avait une armée de mémorisateurs ; des masses de musulmans qui récitaient le Coran au coeur de la nuit et à tous les moments de la journée.
Néanmoins, le prophète et ses compagnons accordèrent une attention extrême au Coran. Leur attachement à sa mémorisation et à sa récitation ne les détourna pas de son inscription ni de sa consignation qui furent à la hauteur des instruments d’écriture et des moyens disponibles de leur temps. Ainsi le Messager d’Allâh engagea-t-il des scribes pour consigner la révélation. Certains étaient intérimaires et d’autres étaient consacrés à cette activité. Chaque fois qu’un passage du Coran était révélé, le Prophète leur ordonnait de l’inscrire tellement il veillait à son inscription et à sa consignation et par supplément de précaution et d’attention envers le Livre de Dieu — Exalté soit-Il — afin que l’inscription appuie la mémorisation et que l’écrit corrobore le verbe.
Ces scribes étaient parmi l’élite des Compagnons. On comptait parmi eux : Abû Bakr, ʿOmar, ʿUthmân, Muʿâwiyah, Abân Ibn Saʿîd, Khâlid Ibn Al-Walîd, Ubayy Ibn Kaʿb, Zayd Ibn Thâbit et d’autres. Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — leur indiquait l’emplacement du passage dans sa sourate respective. Alors ils l’y inscrivaient sur les supports disponibles que ce soit les feuilles de palmiers, les pierres plates, les peaux, les feuillets, les omoplates et les côtes. Puis, l’écrit était conservé dans le domicile du Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui. Ainsi à la fin de l’ère prophétique le Coran était-il compilé, non pas dans des parchemins ni dans un livre relié, mais dispersé dans les peaux, les os et les supports sus-mentionnés.
On rapporte qu’Ibn ʿAbbâs dit : "Lorsqu’une sourate était révélée, le Messager d’Allâh — paix et bénédictions d’Allâh sur lui — faisait venir quelque scribe et disait : placez cette sourate à l’endroit où l’on dit telle et telle chose." On rapporte que Zayd Ibn Thâbit dit : "Nous avions pour habitude de colliger le Coran à partir des feuillets chez le Messager d’Allâh — paix et bénédictions d’Allâh sur lui". Colliger le Coran à partir des feuillets c’est le fait de mettre chaque verset dans l’ordre dans la sourate correspondante sur les consignes du Prophète — paix et bénédictions d’Allâh sur lui. Cet ordre était arrêté par Gabriel — paix sur lui. En effet, on rapporte que Gabriel — paix sur lui — disait : "mettez tel verset à tel emplacement". Sans aucun doute, Gabriel ne s’exprimait dans ce domaine que sur les ordres d’Allâh — Glorifié soit-Il — car il est le dépositaire de la révélation céleste. Le Très Haut dit : "L’Esprit fidèle est descendu avec lui sur ton coeur afin que tu sois du nombre des avertisseurs" [verset 26:193:194].
L’ordre des versets au sein des sourates est tawqîfî (c’est-à-dire défini par arrêté du Prophète) sans aucune divergence parmi les musulmans. [1] Gabriel révisait et étudiait le Coran avec le Prophète chaque Ramadan et lui indiquait l’emplacement de chaque verset et l’ordre des versets de chaque sourate jusqu’au jour où le Prophète — paix et bénédictions sur lui — retourna auprès de son Seigneur. Le Coran était alors mémorisé dans les poitrines des musulmans par une multitude de voies concordantes ainsi que l’art de sa récitation et l’ordre de ses versets.
Le Très Haut dit : "wa rattil il-qur’âna tartîlâ i.e. Et récite le Coran, lentement et clairement" [verset 73:4]. Certains commentateurs dirent que le tartîl signifie la récitation du Coran selon l’ordre établi sans modification. [2] Al-Bukhârî rapporte dans son Sahîh qu’Ibn Az-Zubayr dit : "Je demandai à ʿUthmân : le verset ’Ceux d’entre vous que la mort frappe laissant des épouses’ [verset 2:240] a été abrogé par l’autre verset : pourquoi l’inscris-tu ou le laisses-tu ?" (comprendre : pourquoi le conserves-tu à l’écrit ou le laisses-tu dans le texte alors que tu sais qu’il est abrogé ?) Il répondit : "Mon neveu, il ne m’appartient pas de changer la moindre chose de sa place." [3]
ʿUthmân n’osait pas bouger le moindre verset de sa place quand bien même il était établi que le verset avait été abrogé car il savait très bien que ni lui ni personne n’avait le droit d’intervenir dans l’ordre des versets du Coran car il s’agissait de la parole de Dieu et de Sa révélation envoyée à Son Prophète selon cet agencement harmonieux. "Nul changement aux paroles d’Allah"
L’Imâm Ahmad rapporte selon une bonne chaîne de garants selon ʿUthmân Ibn Abî Al-ʿÂs : "J’étais assis chez le Messager d’Allâh — paix et bénédiction sur lui — quand il fixa quelque chose du regard puis se détendit et dit : ’Gabriel vient de me rendre visite et m’a ordonné de mettre ce verset à cet emplacement dans cette sourate : Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches [verset 16:90] jusqu’à la fin du verset’ " [4]
On rapporte dans les recueils authentiques ce qui prouve que le Prophète — paix et bénédiction sur lui — accordait une grande attention à la dictée du Coran à ses scribes et à d’autres Compagnons et leur enseignait la bonne manière de le réciter et l’ordre de ses versets. [5] Il est également établi que, pendant la prière et lors des sermons du vendredi, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — récitait en présence des Compagnons de nombreuses sourates avec leurs versets ordonnés. Ceci constitue une preuve explicite du fait que l’ordre des versets est arrêté et que les Compagnons n’avaient aucune latitude pour retenir un ordre contraire à la récitation faite par le Prophète — paix et bénédiction sur lui — et recueilli de sa part de manière concordante. [6]
Les savants divergèrent au sujet de l’ordre des sourates selon trois opinions. La première opinion : l’ordre des sourates fut établi par les Compagnons étant donné que les codex des grands Compagnons avaient un ordre différent de la recension uthmanienne comme le codex d’Ubayy Ibn Kaʿb, celui de ʿAbdullâh Ibn Masʿûd et celui de ʿAlî Ibn Abî Tâlib. Le codex d’Ubayy commençait par la fâtihah, puis al-baqarah, puis an-nisâ’, puis âl ʿimrân, puis al-anʿâm. Celui de ʿAlî suivait l’ordre de la révélation commençant par "Lis" (c’est-à-dire sourate al-ʿalaq), puis al-muddaththir, puis qâf, puis al-muzzammil, puis tabbat, puis at-takwîr et ainsi de suite jusqu’à la fin des sourates mecquoises et médinoises.
La deuxième opinion stipule que l’ordre des sourates fut déterminé par arrêté prophétique. Les Compagnons le reçurent de la part du Prophète qui le reçut de Gabriel. Il fut consigné par Abû Bakr dans sa recension et aussi par ʿUthmân dans la copie maîtresse (al-mushaf al-imâm) de la recension uthmanienne. Puis, la oummah le transmit de génération en génération.
La troisième opinion dit que l’ordre de certaines sourates fut arrêté par le Messager d’Allâh — paix et bénédiction sur lui — tandis que d’autres furent ordonnées sur l’avis (l’ijtihâd) des Compagnons. Cette opinion fut soutenue par d’éminents savants. Le Juge Abû Muhammad Ibn ʿAtiyyah dit : "On connaissait l’ordre de bon nombre de sourates du vivant du Prophète — paix et bénédiction sur lui — comme les sept longues et les hawâmîm et le mufassal. Hormis ces sourates, il est possible que le Prophète ait laissé le reste à la discrétion de la oummah après lui." [Les hawâmîm sont les sourates qui commencent par "hâ mîm". Le mufassal désigne les sourates courtes de la fin du Coran, débutant avec sourate Qâf selon certains savants.]
Personnellement, j’écarte la première opinion et je pense que l’ordre des sourates n’est pas le fait des Compagnons. Les différences entre les codex personnels des Compagnons sont dûs à un jugement individuel de leur part. Puis, quand ils virent l’ordre de la recension de ʿUthmân et tous les efforts et l’expertise réunis pour l’établir, ils l’adoptèrent et s’y attachèrent et la oummah entière s’accorda sur son acceptation. ʿAlî dit : "Ce que fit ʿUthmân reçut notre agrément unanime et, s’il ne l’avait pas fait, je m’en serais chargé."
Il reste donc la deuxième opinion selon laquelle l’ordre des sourates fut arrêté par le Prophète et la troisième selon laquelle il fut en partie arrêté par le Prophète et en partie déterminé par les efforts des Compagnons. Pour ma part, je suis d’avis que l’ordre de la majorité des sourates fut arrêté par le Prophète et que quelques-unes furent ordonnées par ijtihâd (effort de réflexion) des Compagnons suivant leur connaissance des circonstances de révélation et les emplacements où les passages avaient été révélés. La différence entre ces deux opinions est donc purement lexicale comme le souligne Az-Zarkashî.
L’Imâm Mâlik est de ceux qui soutenaient que l’ordre des sourates fut établi par l’ijtihâd des Compagnons . Mais il s’agit d’un ijtihâd s’appuyant sur la récitation du Messager et son enseignement à ses Compagnons et se référant aux hadîths mentionnant l’ordre de certaines sourates et aux témoignage des Compagnons de la récitation du Coran par leur Prophète en leur présence. Mâlik dit : "Ils assemblèrent le Coran comme ils l’entendaient récité par le Prophète — paix et bénédictions d’Allâh sur lui". Il s’agit donc d’un ijtihâd guidé par la tradition où l’opinion était appuyée par la transmission et où l’on fit l’effort de vérifier et de scruter l’exemple laissé par le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui.
En effet, il arrivait que le Messager d’Allâh — paix et bénédictions d’Allâh sur lui — lût nuitamment jusqu’au quart du Coran d’une traite dans l’une des rakʿât de la prière surérogatoire. La lecture du Prophète — paix et bénédiction sur lui — en présence de ses Compagnons leur indiqua l’ordre de la majorité des sourates et les guida dans l’ordre des sourates restantes surtout que le nombre des sourates faisait l’unanimité et que les sourates étaient inscrites et récitées de jour comme de nuit et que l’ordre des versets en leur sein était entièrement établi. Il ne leur restait alors à faire que le classement des sourates les unes à la suite des autres, chose aisée. Le classement des sourates fut réalisé dans le codex de ʿUthmân et recueillit l’acceptation de la oummah de génération en génération.
Que l’ordre des sourates soit défini par arrêté prophétique ou par décision des Compagnons, nous nous devons de le respecter notamment dans l’écriture des corans car il jouit de l’unanimité des Compagnons car l’unanimité est un argument en soi et s’en détourner est source de troubles. Or, nous savons que le refoulement des troubles et l’obstruction des sources de corruption sont obligatoires.
Quant à l’ordre des sourates pendant la récitation, ce n’est pas une obligation, c’est plutôt souhaitable. Les savants dirent : "Il est préférable que la lecture se fasse selon l’ordre du codex en commençant par al-fâtihah, puis al-baqarah, puis âl ʿimrân et ainsi de suite dans l’ordre, que ce soit pendant la prière ou en dehors." [7]
Pour ce qui est de la lecture d’une sourate en sens inverse du dernier verset au premier, cela est strictement interdit car il compromet l’inimitabilité et efface la sagesse résidant dans l’ordre des versets. Enfin, l’enseignement du Coran aux enfants de la fin du Coran vers le début est une bonne chose et ne rentre pas dans ce cadre car on apprend les sourates entières successivement de manière à faciliter aux enfants la mémorisation puisqu’ils commencent par la mémorisation des sourates courtes et arrivent progressivement à la mémorisation de l’ensemble du Coran.
Du temps du Prophète — paix et bénédictions de Dieu sur lui, des gens nombreux se comptant par centaines mémorisèrent le Coran. Al-Qurtubî dit : Soixante-dix mémorisateurs du Coran furent tués le jour de la bataille d’Al-Yamâmah et autant du vivant du Prophète — paix et bénédiction d’Allâh sur lui — lors de la bataille de puits de Maʿûnah.
L’attachement des Compagnons à la mémorisation du Coran était encore plus grande que leur attachement à son inscription. C’est pourquoi, il y avait parmi eux ceux qui le connaissaient entièrement par coeur et d’autres qui l’avaient mémorisé en partie tant parmi les Muhâjirûn que parmi les Ansâr. [8]
Parmi ses mémorisateurs des Muhâjirûn, il y avait : Abû Bakr, ʿOmar, ʿUthmân, ʿAlî, Talhah, Saʿd Ibn Abî Waqqâs Az-Zuhrî, Ibn Masʿûd, Hudhayfah, Sâlim l’affranchi d’Abû Hudhayfah, Abû Hurayrah, ʿAmr Ibn Al-ʿÂs, Ibn ʿAbbâs, Ibn ʿOmar, Ibn Az-Zubayr, Ibn ʿAmr, Muʿâwiyah, ʿAïshah, Hafsah, et Umm Salamah. Parmi ses mémorisateurs des Ansâr, il y a : Ubayy Ibn Kaʿb, Zayd Ibn Thâbit, Muʿâdh Ibn Jabal, Abû Ad-Dardâ’, Anas Ibn Mâlik, Abû Zayd, et Tamîm Ad-Dârî. [9]
Parmi ceux que le Messager — paix et bénédictions sur lui — recommanda pour la qualité de leur mémorisation et de leur récitation, il y a quatre individus ; Il dit — paix et bénédictions sur lui : "Faîtes-vous réciter (ou enseigner) le Coran par quatre individus : ʿAbdullâh Ibn Masʿûd, Sâlim l’affranchi d’Abû Hudhayfah, Ubayy Ibn Kaʿb et Muʿâdh Ibn Jabal" [10] Il nomma ceux-là en particulier car ils se distinguaient vraisemblablement par la qualité de leur mémoire et la perfection de leur récitation, ce qui n’exclut pas que d’autres l’aient mémorisé aussi.
Nous ne pouvons pas déterminer précisément les compagnons ayant mémorisé le Coran du temps du Prophète — paix et bénédictions sur lui. En effet, tout musulman réserve beaucoup d’attention au Coran, à sa mémorisation et à sa cantillation. Néanmoins, il y a des traditions qui portent à croire que le nombre de Compagnons ayant mémorisé le Coran entièrement se réduit à quatre. Al-Bukhârî rapporte de la part de Qatâdah qu’il demanda à Anas Ibn Mâlik : "Qui avait réuni le Coran du temps du Messager — paix et bénédiction sur lui ?" Il répondit : "Quatre parmi les Ansâr : Ubayy Ibn Kaʿb, Muʿâdh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thâbit, et Abû Zayd." Qatâdah s’enquit : "Qui est Abû Zayd ?" Anas dit : "L’un de mes oncles." [11]
Le dénombrement dont Anas fait état ne vise pas l’exhaustivité. En effet, on rapporte selon Anas par d’autres voies qu’il dit : "Lors du décès du Prophète — paix et bénédictions sur lui — quatre personnes seulement avaient réuni le Coran : Abû Ad-Dardâ’, Muʿâdh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thâbit et Abû Zayd" [12] mentionnant ainsi Abû Ad-Dardâ’ au lieu de Ubayy Ibn Kaʿb. A chaque fois, Anas citait les noms des Compagnons qui lui venaient à l’esprit sans viser l’exhaustivité. De surcroît, la parole prophétique : "Apprenez le Coran de quatre personnes" ne signifie pas qu’elles sont les seules à l’avoir mémorisé. Cela vise plutôt à souligner leurs mérites et leur distinction par la qualité de leur mémoire et de leur récitation selon les règles de l’art.
Il se peut que Anas voulait dire par "Quatre personnes avaient réuni le Coran" qu’elles l’avaient réuni entièrement au sens de la mémorisation, ou à la fois sa mémorisation et son inscription et ce, parmi la tribu d’Al-Khazraj uniquement. Nous sommes orientés vers cette piste par le récit rapporté par Anas selon lequel les Aws et les Khazraj (les deux tribus médinoises) comparèrent leur mérites. Al-Khazraj dit : "Il y a parmi nous quatre personnes ayant mémorisé le Coran du temps du Messager d’Allâh — paix et bénédiction sur lui : Ubayy Ibn Kaʿb, Muʿâdh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thâbit et Abû Zayd". [13]
Certains infidèles tentèrent de s’accrocher sur cette tradition venant de Anas pour susciter des doutes sur la concordance par voies multiples (arabe : tawâtur) de la transmission du Coran et sur le bien-fondé de son authenticité.
Al-Mâzirî dit : "Il n’y a là aucun argument en leur faveur car nous n’admettons pas le sens premier du récit. Mais supposons que le sens premier soit le sens voulu, comment peuvent-ils affirmer que cela reflétait la réalité ? Admettons que cela soit fidèle à la réalité. Le fait que chaque individu des masses musulmanes ne l’ait pas mémorisé en entier n’implique pas que l’ensemble de la oummah n’avait pas mémorisé l’ensemble du Coran. Or, le tawâtur ne requiert pas que chaque individu mémorise tout le texte mais qu’à l’échelle du groupe mémorise l’ensemble du texte même de manière répartie".
Enfin, notre propos ne dépasse pas ici le cercle des Compagnons ayant retenu le Coran par coeur du vivant du Prophète — paix et bénédiction sur lui — et qui se comptaient par centaines. Après son décès — paix et bénédiction sur lui — des milliers de Compagnons achevèrent la mémorisation du Coran et sept parmi eux furent réputés pour leur enseignement du Coran : ʿUthmân, ʿAlî, Ubayy Ibn Kaʿb, Abû Ad-Dardâ’, Zayd Ibn Thâbit, ʿAbdullâh Ibn Masʿûd et Abû Mûsâ Al-Ashʿarî. Tous réunirent le Coran dans leur poitrine et l’enseignèrent à beaucoup de gens. Le Coran était alors récité dans les lieux de prières et sur les places publiques ; il était répété dans les assemblées et dans les écoles et sa mémorisation se répandit parmi des milliers de musulmans. Ainsi fut véridique la parole d’Allâh le Majestueux : "Certes Nous avons révélé le Coran et Nous en sommes les Gardiens"
Traduit de l’arabe de ʿUlûm Ad-Dîn Al-Islâmî (Les sciences de la religion islamique) de Dr. ʿAbd Allâh Shehâtah, éditions Al-Hay’ah Al-ʿÂmmah Al-Misriyyah lil-Kitâb, 3ème édition, 1998. ISBN 977-01-5786-4.
[1] Al-Itqân, volume 1, p. 99 et Al-Burhân, volume 1, p. 237.
[2] Al-Burhân, volume 1, p. 259.
[3] Sahîh Al-Bukhârî, volume 6, p. 29 et Al-Itqân, volume 1, p. 105.
[4] Al-Itqân, volume 1, p. 104.
[5] cf le Musnad de l’Imâm Ahmad volume 3, p. 120, volume 4, p. 381 et Al-Bukhârî, le livre de l’exégèse du Coran, chapitre 18.
[6] Al-Itqân, volume 1, p. 105.
[7] Manâhil Al-ʿIrfân (Les Sources du Savoir) d’Az-Zarqânî, volume 1, p. 351 selon At-Tibyân de l’Imâm An-Nûrî.
[8] Les Muhâjirûn, littéralement "les immigrés", sont les premiers musulmans originaire de Mecque et ayant fui la persécution mecquoise vers Médine. Les Ansâr, littéralement les secoureurs, sont les habitant de Médine ayant embrassé l’islam et qui ont offert l’asile aux muhâjirûn.
[9] Al-Itqân, volume 1, p. 90 et Fadâ’il Al-Qur’ân (i.e. Les Mérites du Coran) d’Ibn Kathîr, pp. 99 — 102.
[10] Al-Bukhârî, volume 7, p. 81 et Muslim, volume 16, p. 18.
[11] Al-Bukhârî, volume 7, p. 100.
[12] Al-Bukhârî, volume 9, p. 43.
[13] Fadâ’il Al-Qur’ân (i.e. Les Mérites du Coran) d’Ibn Kathîr, p. 97, édition Al-Manâr.
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