mardi 21 avril 1998
Al-Bukhâri et Muslim narrent d’après Anas - que Dieu l’agrée : "Je vis le Prophète à l’heure de la prière du ʿAsr [la prière de l’après-midi] à Az-Zaourâ’, un endroit dans le marché de Médine. Les gens cherchèrent de l’eau pour le Woudou’ [les purifications rituelles qui précèdent la prière] mais n’en trouvèrent pas suffisamment. On apporta au Prophète un peu d’eau dans un récipient où il immergea sa main. Puis, il ordonna aux gens de venir en prendre pour leurs purifications. Et, là, je vis l’eau jaillir de ses nobles doigts. Tous les gens purent accomplir leurs purifications. On demanda à Anas : " Combien étiez-vous ?" Il répondit : " Environ trois cents."
Al-Bukhâri et Muslim relatent d’après le témoignage de Jâbir - que Dieu l’agrée - que les musulmans eurent soif le jour d’Al-Hudaïbiyah. Alors que le Prophète avait devant lui un récipient avec un peu d’eau dont il se servait pour faire son Wudû’, les gens se précipitèrent autour de lui. Alors, il leur demanda : "Qu’y a-t-il ?" Ils dirent : "Ô Prophète de Dieu, nous n’avons plus d’eau pour faire nos purifications ni même pour boire sauf le peu que tu as là." Alors le Prophète mit sa main dans le récipient et l’eau se mit à jaillir d’entre ses doigts comme des sources. Alors nous bûmes et accomplîmes nos purifications. Sâlim celui qui rapporte ce témoignage de Jâbir, s’enquit : "Combien étiez-vous ?" Jâbir répondit : "Si nous étions cent mille, l’eau nous aurait suffit. Mais, nous n’étions que mille cinq cents."
Al-Bukhâri et Muslim relatent d’après le témoignage de ʿImrân Ibn Husaïn - que Dieu l’agrée : "Pendant que nous étions avec le Prophète - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - lors d’un voyage, les gens se plaignirent de la soif. Le Prophète - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - s’arrêta et demanda à Az-Zubaïr et ʿAli Ibn Abî Tâlib - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - d’aller à la recherche d’eau. Ils partirent et tombèrent sur une femme qui transportait deux grandes outres d’eau sur son chameau. Ils la conduisirent au Prophète - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui. Alors le Prophète demanda un récipient où il versa un peu d’eau de l’ouverture des deux outres avant de les refermer. Puis, il mit sa main dans l’eau qui se mit à jaillir. On appela les gens qui burent et abreuvèrent leurs bêtes. La femme était debout voyant ce qu’on faisait de son eau. A la fin, le Prophète demanda à ses compagnons d’apporter chacun quelque chose en guise de reconnaissance pour cette femme en compensation du temps que le détour lui coûta et de la peur qu’elle eut pour son eau. Alors, on lui rassembla des dattes et autres nourritures en quantité que l’on mit dans une robe. On la porta sur son chameau, mit son présent devant elle et le Prophète lui dit : "Tu sais bien que nous n’avons pas diminué ton eau mais c’est Dieu qui nous a donné à boire". Elle partit et arriva à son clan avec du retard. On lui demanda : "Qu’est-ce qui t’a retenue ?" Elle dit : "Une chose très étonnante ! Je suis tombé sur deux hommes qui m’ont emmenée chez cet homme qu’on qualifie de Sabéen. Il a fait telle et telle chose.", et leur raconta l’histoire. Puis, elle dit : "Par Dieu, cet homme est soit le magicien le plus fort qui puisse être, soit c’est vraiment un Prophète de Dieu." Après ce récit, les musulmans menèrent des campagnes contre les clans païens qui les entouraient sans jamais nuire au clan auquel cette femme appartenait. Un jour, elle dit à son clan : "Il est évident que ces gens [les musulmans] vous laissent en paix volontairement. Que pensez-vous de vous convertir à l’Islam ?" Alors ils décidèrent de lui obéir et embrassèrent l’Islam.
Parmi les miracles qui eurent lieu pendant la bataille de Tabûk, on relate que les combattants furent sujets à une soif très forte. Alors Abû Bakr - que Dieu l’agrée, le compagnon du Prophète - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui, lui dit : " Ô Prophète de Dieu, Dieu ne t’a jamais refusé une prière. Si tu priais pour qu’Il nous donne à boire." Le Prophète demanda : "Est-ce votre souhait ?" Abû Bakr répondit par l’affirmative. Alors le Prophète - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - leva ses mains vers le ciel et ne les baissa pas avant que les nuages apparurent dans le ciel et la pluie tomba. Les troupes remplirent les récipients dont ils disposaient et levèrent les yeux vers le ciel pour s’apercevoir qu’en fait les nuages ne dépassaient pas leur camp ! Il faut se rendre compte que ces évènements ont eu lieu en plein été en Arabie où on ne voit que très rarement les nuages et en tout cas il n’est pas du tout question de pluie !
Là encore, par concision, nous allons nous contenter de quatre illustrations de ce genre de miracles.
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