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Sayf Ad-Dîn Qutuz

vendredi 15 août 2003

Sayf Ad-Dîn Qutuz (1220 ? - 1260)

Al-Mudhaffar Sayf Ad-Dîn Qutuz rentrait au Caire après sa grande victoire de ʿAyn Jâlût contre les Mongols. Alors que la ville s’apprêtait à l’accueillir en héros, le destin lui cachait un complot fomenté par ses amis d’hier, qui ne lui laissèrent même pas le temps de se réjouir de la grande victoire dont il était l’artisan et de l’immense travail qu’il venait de fournir pour le bien de l’Islam. Il fut tué à As-Sâlihiyyah le 23 octobre 1260 E.C. par son ancien compagnon Rukn Ad-Dîn Baybars.

Lorsque nous retraçons l’Histoire qui nous a préservé les détails de sa vie, nous avons l’impression qu’il est venu remplir une mission sublime et bien définie. Sitôt qu’il l’eût remplie dans les meilleures conditions, le voici qui disparut de la scène de l’Histoire, après avoir attiré vers lui tous les regards et toutes les attentions. Malgré le rôle éminemment court qu’il eut joué, il fut grandiose et le restera. Il réussit en effet à s’installer sur le trône des héros des plus grandes batailles que le monde eût connues.

L’Histoire n’est pas un dénombrement de jours et d’années. L’Histoire se forge par l’influence que laisse tel ou tel homme, aussi courte soit sa vie. Combien de califes et de gouverneurs musulmans ont passé sans que l’Histoire ne daigne les regarder ou que les peuples ne les gardent en mémoire ? En revanche, il est des hommes qui, malgré une vie courte, restent gravés dans les consciences populaires. Ainsi en est-il par exemple de ʿUmar Ibn ʿAbd Al-ʿAzîz, qui ne passa que deux ans et demi à la tête de l’Empire musulman mais dont la mémoire - pleine de justice et d’équité - restera gravée à tout jamais.

De l’esclave au Prince

Les sources historiques relatent que le véritable nom de Sayf Ad-Dîn Qutuz est Mahmûd Ibn Mamdûd. Il serait le neveu du Sultan Jalâleddîn Khawârizm Shâh, qui s’opposa de toutes ses forces, après son père, aux invasions mongoles. Ce Sultan infligea en effet aux Mongols de nombreuses défaites, en récupérant notamment un certain nombre de villes qu’ils avaient conquises. Néanmoins, l’Empire ʿabbâside ne lui prêta pas main forte. Il fut abandonné ainsi à son sort, jusqu’à ce que, finalement, les hordes mongoles missent fin, en 1231 E.C., au royaume sur lequel il régnait et qui se situait dans la province de Kirmân, au Sud de l’actuel Iran. Le Sultan Jalâleddîn, isolé et exilé, fut en fin de compte tué par un Kurde.

Qutuz faisait partie des enfants que les Mongols emmenèrent à Damas pour les vendre dans les marchés d’esclaves. Sa vie se passa ainsi, comme celle de milliers d’autres esclaves, dont les capacités pouvaient les mener à la cime de la sphère sociale et de la classe dirigeante.

Les sources historiques rapportent que Qutuz était l’esclave d’un certain Ibn Al-ʿAdîm, un notable de Damas. Un jour son maître le frappa et insulta son père et son grand-père. Le jeune Qutuz se mit à pleurer et refusa de manger quoique ce soit de la journée. Attendri en le voyant ainsi, son maître envoya un de ses proches pour le consoler et lui apporter de la nourriture. Celui-ci lui dit : « Tous ces pleurs à cause d’une gifle ? » Qutuz répondit : « Non, je pleure parce qu’il a insulté mon père et mon grand-père, alors qu’ils sont meilleurs que lui. » L’autre reprit : « Qui est ton père ? Un mécréant, n’est-ce pas ? » Relevant la tête avec fierté, le jeune esclave déclara : « Par Dieu, je ne suis qu’un Musulman, fils de Musulman. Je suis Mahmûd Ibn Mamdûd, neveu de Khawârizm Shâh, fils de rois. » On raconte également que dans sa jeunesse, il vit en songe le Messager de Dieu, lui prédisant qu’il allait devenir Sultan d’Égypte et qu’il écraserait les Tatars. Malgré les doutes qu’on peut exprimer face à de tels récits, il demeure que Qutuz pressentait lui-même qu’il avait une mission à accomplir et qu’il allait être l’un de ceux qui parviennent à modifier le cours de l’Histoire, en particulier lorsque cette Histoire est aussi sombre qu’à l’époque à laquelle il vivait. Il partit ensuite au Caire et se mit au service de l’esclave-affranchi (mamlûk) ʿIzzeddîn Aybak At-Turkumânî, un prince turkmène. Son dévouement pour son maître lui permit de gravir rapidement l’échelle sociale, si bien que Aybak finit par le placer à la tête de ses esclaves et en fit son plus proche et bien-aimé confident.

Son apparition sur la scène de l’Histoire

A la mort du dernier Sultan ayyûbide d’Égypte, Najmeddîn Ayyûb, les Mamelouks, ces esclaves-affranchis devenus princes et membres de la classe dirigeante, désignèrent Shajarat Ad-Durr, la veuve du Sultan disparu, Sultane d’Égypte. Cette femme était elle-même une esclave, affranchie et épousée par son maître Najmeddîn. Par sa désignation à la tête de l’Égypte, elle inaugurait l’une des plus grandes dynasties qui allaient régner sur le pays : la dynastie des Mamelouks, une dynastie exclusivement constituée d’esclaves-affranchis. C’était une des rares fois où l’on vit dans le monde musulman une femme à la tête d’un État. Mais malgré toute l’adresse et la fermeté dont elle fit preuve dans la gestion du pays, les circonstances ne l’aidaient pas à poursuivre sa tâche, si bien qu’elle finit par abandonner la direction de l’Égypte à son nouvel époux, ʿIzzeddîn Aybak, général des armées. Ce dernier devint donc Sultan d’Égypte et prit le surnom d’Al-Malik Al-Muʿizz, le Roi Puissant.

Le nouveau Sultan ne parvenait pas à mener sa politique comme il l’entendait, notamment à cause de l’influence grandissante de son ancien rival au trône d’Égypte, le Mamelouk Fâriseddîn Aqtây. Ce dernier rabaissait et insultait sans cesse Al-Malik Al-Muʿizz, et il n’allait pas dans un endroit sans que ses hommes et ses esclaves ne l’entourassent en grande pompe, comme s’il s’agissait d’un Roi. Il n’avait aucun respect pour le nouveau Sultan et le méprisait au point de le nommer par son nom Aybak, sans autres précautions. Bref, ll avait pour ambition de renverser son rival et de prendre sa place. Le Sultan craignit pour son trône, d’autant plus que Aqtây était un personnage inique qui se moquait du peuple comme de ses pieds. Il décida alors de se débarrasser de lui et mit au point un plan qui permettrait de l’éliminer. Son esclave préféré Qutuz participa à l’exécution de ce plan. Ce fut sa première apparition sur les pages de l’Histoire. Et c’était à partir de cet événement qu’il allait prendre son essor.

La route vers le Sultanat

Le destin promettait à Qutuz un avenir de Sultan. Al-Malik Al-Muʿizz venait à peine de se débarrasser de son rival Aqtây qu’un conflit éclata entre lui et son épouse, Shajarat Ad-Durr. Le conflit ne cessa qu’avec leur mort sanglante. Nûreddîn ʿAlî, fils d’Al-Muʿizz Aybak, succéda à son père sur le trône d’Égypte, alors qu’il était encore enfant. Il n’était donc pas apte à gouverner et à prendre les fonctions d’un chef d’État. Ce fut donc à Sayf Ad-Dîn Qutuz que revint la régence du jeune Sultan. L’histoire de cet ancien esclave ne cessait de briller. Prenant en main ses nouvelles responsabilités, il commença par garantir la sécurité intérieure de l’Égypte, en mettant fin notamment aux vaines tentatives des Ayyûbides de récupérer le trône d’Égypte de la main des Mamelouks.

Puis l’heure décisive sonna. Le destin allait enfin dévoiler à Qutuz l’honneur grandiose qu’il lui réservait, un honneur qui allait pérenniser à tout jamais son nom parmi les plus grands guerriers et les plus illustres des conquérants. Les nouvelles n’étaient pas bonnes. On apprenait au Caire que Bagdad venait de tomber, que le Calife ʿabbâside Al-Mustaʿsim Billâh venait d’être tué, que les Mongols se tournaient vers la Syrie, que les grandes villes du pays tombaient les unes après les autres entre les mains du chef tatar Hulagu. Bref, un scénario que tout le monde aura l’occasion de revivre quelques huit siècles plus tard. Ces nouvelles alertaient les Égyptiens, qui craignaient la chute de la Syrie, tout comme ils venaient de vivre celle de l’Irak. Le jeune Sultan Nûreddîn ʿAlî était néanmoins insouciant, passant ses journées à monter sur des ânes et à jouer dans le château avec les oiseaux et les esclaves.

Une question de vie ou de mort

Al-Malik An-Nâsir, le Roi Victorieux d’Alep et de Damas se réveilla sur la dure et amère réalité. Il venait tout juste de comprendre les véritables intentions des Mongols. Auparavant, il entretenait avec eux des relations qu’il voulait amicales, pour que, main dans la main, ils l’aidassent à récupérer l’Égypte ayyûbide de ses aïeux. Se réveillant donc de ses illusions, il envoya le célèbre historien Ibn Al-ʿAdîm en Égypte pour demander une aide militaire qui lui permettrait de combattre les Mongols. Lorsque l’émissaire arriva au Caire, un conseil fut tenu, auquel assista l’enfant Sultan ainsi que les grandes personnalités et les grands savants et juristes de la ville. A la tête de ces derniers, on trouvait le Sheikh Al-ʿIzz Ibn ʿAbd As-Salâm, le plus illustre des savants musulmans de son temps. Les assistants questionnèrent le Sheikh pour savoir s’il était permis de prélever les biens du peuple pour les dépenser dans l’entretien et la préparation de l’armée. Le Sheikh répondit : « S’il ne reste plus rien dans le Trésor Public, si vous-mêmes avez dépensé tout l’or et toutes les pierres précieuses que vous possédez, si les habits que vous portez deviennent identiques à ceux portés par la classe populaire, exception faite des armes de guerre, s’il ne reste plus au soldat que le cheval sur lequel il monte, alors dans ce cas-là il vous sera permis de prélever les biens du peuple pour faire la guerre à l’ennemi. » Tous les assistants à ce conseil se mirent d’accord sur la nécessité de la résistance et du jihâd contre l’envahisseur mongol.

Il ne restait plus à Qutuz, dans l’imminence du danger représenté par les Tatars, alors qu’ils étaient tout près de l’Égypte, que de déposer l’enfant Sultan. Il profita d’une occasion au cours de laquelle les princes partirent en chasse dans la région d’Al-ʿAbbâsiyyah pour arrêter le jeune Sultan, Al-Malik Al-Mansûr, et le garder dans la citadelle avec sa famille. C’était le 12 novembre 1259. Il s’autoproclama ensuite Sultan d’Égypte et commença sans perdre de temps à préparer son pays à la confrontation qui l’attendait. Il réussit à convaincre les autres princes qu’il n’avait agi de la sorte que pour combattre les Mongols, car une telle affaire nécessitait la présence d’un Sultan fort et ferme. Il leur promit également de leur octroyer ce qu’ils désiraient aussitôt que la victoire contre l’ennemi serait acquise. Il choisit ensuite ses ministres et renforça son autorité, en vue de la bataille finale.

Le meurtre des ambassadeurs mongols

Peu après son accession au poste de Sultan, des émissaires mongols arrivèrent au Caire avec une lettre de menaces et d’intimidations de la part de Hulagu. Qutuz était face à une alternative décisive : soit il se soumettait à l’Empereur mongol - comme l’avaient fait avant lui les gouverneurs de Syrie - soit il se montrait digne de la responsabilité historique que le destin lui avait confiée, en s’érigeant en rempart contre ce danger mortel qui avait terrorisé l’humanité entière. Qutuz rassembla ses princes et les consulta sur la meilleure décision à adopter. Ils furent tous d’avis de tuer les ambassadeurs mongols. Nous devons nous arrêter ici quelques instants devant cette grave décision. Les enseignements islamiques interdisent expressément de tuer les émissaires, même si ces émissaires viennent de la part de l’ennemi le plus mortel. Les tuer constituait, dans le droit international de l’époque, la forme la plus explicite de déclaration de guerre. Tuer un ambassadeur, c’était déclarer la guerre. Si Qutuz décida de prendre une telle mesure, et d’outrepasser les enseignements islamiques, c’était parce que des circonstances plus impérieuses le lui dictaient. La renommée des Mongols dans le monde musulman avait atteint un tel point que la seule mention de leur nom faisait frémir de peur le plus courageux des hommes. Dans de telles circonstances, la peur, un facteur psychologique de première importance dans les guerres et les batailles, devait à tout prix être matée dans les consciences musulmanes. Tuer les ambassadeurs signifiait qu’il ne servait désormais plus à rien d’avoir peur. La guerre venait d’être déclarée aux Mongols et il n’y avait plus d’autre issue que de les combattre pour sauver sa vie ou bien mourir. Après cet assassinat, Qutuz commença à unir les princes qu’il avait choisis et sortit avec son armée à As-Sâlihiyyah, non sans avoir lancé un appel à la mobilisation générale dans toutes les villes d’Égypte, afin que tous participassent au jihâd dans le Sentier de Dieu et pour la défense de la cause de l’Islam.

Entretemps, le prince Rukn Ad-Dîn Baybars Al-Bunduqdârî, un esclave affranchi qui avait quitté l’Égypte après le meurtre de son ancien maître Aqtây, revint au Caire, après avoir obtenu d’Al-Malik Al-Mudhaffar Qutuz la garantie de sa protection. Il se mit au service du Sultan dans sa lutte contre les Mongols. Le Sultan, quant à lui, le fit s’installer dans le Palais du Vizirat, le traitant avec bienveillance et lui octroyant la province de Qalyûb.

La rencontre décisive à ʿAyn Jâlût

Le Sultan marcha à la tête de ses troupes, tous déterminés, au prix de leur vie, à mener le jihâd pour la défense de leurs terres et de leur religion. Qutuz suivit un parcours côtier qui l’emmenait en direction du lac Tibériade. Ce fut là qu’il trouva l’armée mongole, sous le commandement du général Kîtbûqâ (Kâtubghâ). C’était le matin du vendredi 25 Ramadân 658 A.H., soit le 3 septembre 1260 E.C.. L’endroit était un lieu-dit, entre Bîsân et Naplouse, désigné par le nom de ʿAyn Jâlût, la source de Goliath, là où quelques siècles plus tôt, David (Dâwûd) aurait terrassé Goliath (Jâlût). Ironie de l’histoire ou simple coïncidence ? Quoiqu’il en soit, le sort de toute l’humanité, y compris l’Europe, allait être scellé durant cette journée. Après de violents combats dont l’issue demeurait incertaine, les Musulmans parvinrent à remporter la victoire. Mais ce fut le terrible et désormais célèbre cri de détresse du Sultan Qutuz : « Wâ Islâmâh ! » qui eut un remarquable effet sur ses soldats. Ce cri leur rappela l’idéal au nom duquel ils combattaient et qui risquait d’être anéanti à tout jamais par les hordes mongoles. La victoire fut accordée et l’injustice piétinée.

Cette grande journée permit aux Musulmans de regagner la confiance qu’ils avaient perdue sous les sabots de la cavalerie mongole. Ils croyaient auparavant que les Mongols étaient une puissance invincible mais cette illusion fut vite balayée par la bataille de ʿAyn Jâlût, qui constitua un véritable tournant dans le conflit mongolo-islamique. Pour la première fois depuis déjà bien longtemps, les Mongols étaient défaits et leur expansion stoppée. Cette victoire de ʿAyn Jâlût venait de sauver le monde musulman et la civilisation humaine dans son ensemble d’un danger imminent.

L’une des conséquences de cette bataille fut que les Mongols se sauvèrent de Damas et des autres contrées syriennes pour se retrancher au-delà de l’Euphrate. Le Sultan Qutuz se rendit alors dans la capitale syrienne à la fin du mois de Ramadân et s’établit dans la citadelle de la ville. Au bout de quelques semaines, il avait récupéré toute le Syrie. Après y avoir ramené la sécurité, il décida de rentrer en Égypte le 4 octobre 1260.

Une fin douloureuse

Lorsque le Sultan Qutuz arriva au village d’Al-Qusayr, à l’Est de l’Égypte, il y demeura pendant quelque temps avec un certain nombre de ses proches amis, tandis que le reste de l’armée poursuivait sa route vers la ville d’As-Sâlihiyyah. Lors de cette halte, un complot fut tramé contre lui, par ses partenaires dans la victoire. Le prince Baybars commençait à éprouver de la haine et de la rancune contre son ancien compagnon. Ses amis ne firent qu’attiser ses passions, si bien qu’il se décida à tuer le Sultan. Avec ses amis, ils profitèrent d’une occasion au cours de laquelle le Sultan partit chasser un lièvre, s’éloignant ainsi de ses gardes et de ses hommes. Les conspirateurs le suivirent et s’isolèrent avec lui. Baybars s’avança pour demander au Sultan Qutuz la permission de prendre en butin une femme qu’ils avaient capturée au cours de la bataille. Le Sultan accepta. Baybars s’approcha alors de Qutuz et fit mine de vouloir lui baiser la main pour le remercier. C’était en fait le signal de l’attaque. Alors que Qutuz tendait sa main à Baybars, ce dernier la lui saisit fermement et l’empêcha de bouger. Les autres princes n’avaient plus qu’à fondre sur le Sultan avec leurs sabres dégainés et le firent passer ainsi de vie à trépas. C’était la fin du héros de ʿAyn Jâlût.

Les historiens avancent de multiples raisons pour expliquer le meurtre ignoble commis par le prince Baybars et ses amis. Certains pensent que Baybars avait demandé à Qutuz de le placer à la tête de la province d’Alep mais que celui-ci refusa, déclenchant ainsi la rancune de Baybars. D’autres historiens disent que les menaces de Qutuz à l’encontre de Baybars et de ses amis attisèrent leur haine envers lui, si bien qu’ils se mirent d’accord pour se débarrasser de lui avant qu’il ne se débarrassât d’eux. Quelles qu’en soient les raisons, il demeure que le Sultan fut traîtreusement assassiné, après un complot ourdi contre lui. Il fut tué alors qu’il portait sur sa tête la couronne de la gloire.

P.-S.

Sources : deux articles disponibles sur Islamonline.net, "Qutuz... Victorieux des Mongols et trahi par ses amis" et "Qutuz... L’homme qui cria "Wâ Islâmâh"".

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