Question

Nous vous saurions gré de nous indiquer le verdict juridique relatif à la prière des malades ayant subi une coloctomie pour cause de cancer et qui éliminent leurs selles de manière involontaire par l’intermédiaire d’une sonde abdominale. De même, les malades souffrant d’un cancer de la vessie urinent à l’aide d’une sonde prévue à cet effet.

Réponse de Sheikh ʿAlî Gomaa

Les malades dont telle est la condition, et toute personne urinant ou déféquant continuellement, rentrent dans la catégorie des personnes excusées, à l’instar des malades souffrant d’incontinence urinaire permanente ou qui émettent des gaz en permanence. Ces gens doivent faire les ablutions après l’échéance du temps de la prière et accomplir la prière prescrite immédiatement, sauf à réaliser un intérêt lié à la prière, comme la couverture de la ʿawrah. Après la prière prescrite, ils peuvent accomplir les prières surérogatoires, les prières compensatoires, toucher le Coran et toute activité nécessitant la purification. Ils ne doivent pas refaire leurs ablutions, sauf si celles-ci sont rompues par une autre cause non liée à leur condition, comme le sommeil ou l’émission de gaz ou l’échéance du temps d’une autre prière obligatoire qu’ils voudraient accomplir. Si l’accomplissement des ablutions mineures ou majeures nuit à l’état de santé du malade ou aux appareils auxquels il est relié, il peut recourir au tayammum (les ablutions sèches), après l’échéance de la prière également.

Et Dieu est le plus Savant.