lundi 1er juin 2009
Après la chute de Grenade, dernier royaume musulman d’Andalousie, les Espagnols se mirent à attaquer les côtes du Maghreb, dans l’espoir de prendre pied sur le continent africain et de repousser vers l’intérieur des terres ceux qu’on appelait en Europe les Barbaresques. Ils prirent ainsi Oran, Alger, Mers-el-Kébir, Béjaïa, au prix de nombreux massacres. Les corsaires chrétiens écumaient la Mer Méditerranée à la poursuite des maures fuyant devant l’Inquisition espagnole. Ces actions entraînèrent l’organisation d’un mouvement de représailles maritimes contre les croisés hispaniques, et des armateurs musulmans se lancèrent dans la course contre les navires ennemis. Parmi ces corsaires musulmans qui brandirent le jihâd des mers, les plus célèbres furent les frères ʿArûj et Khayr Ad-Dîn Barberousse. Ce dernier parvint à reprendre Alger en 1516, avant de prêter allégeance au Grand Turc, le Sultan Salîm Ier, passant ainsi le territoire algérien sous la protection de la Sublime Porte et instaurant la Régence d’Alger. Le gouverneur de cette nouvelle province ottomane portait désormais le titre de « beylerbey », ce qui signifie en turc « Emir des émirs ». Khayr Ad-Dîn Barberousse, qui se lança dans une entreprise de pacification de l’Algérie au nom du Sultan, créant des garnisons ottomanes dans les principales places fortes du pays, fut le premier Beylerbey de la Régence d’Alger. Ce régime politico-militaire dura jusqu’en 1587, date à laquelle le gouvernement central ottoman le remplaça par le régime des Pachas triennaux qui étaient des gouverneurs envoyés par le Sultan pour diriger la Régence d’Alger pendant un mandat de trois ans. Le pouvoir de ces envoyés du Sultan s’amenuisait progressivement au fil des années, devant la puissance grandissante de la caste militaire des janissaires. Celle-ci réussit à obtenir d’Istanbul en 1671 qu’elle puisse élire son propre chef, le dey, et qu’elle ne soit plus placée sous l’autorité du Pacha. Quelques années plus tard, en 1710, le Dey d’Alger déposa le dernier Pacha envoyé par le Sultan, et déclara l’autonomie de la Régence d’Alger vis-à-vis du pouvoir ottoman.
Pendant toute cette période qui s’étendait du début du XVIe siècle jusqu’au début du XIXe, l’Algérie était une redoutable puissance maritime. Sa flotte et ses corsaires dominaient toute la Mer Méditerranée, au point que des pays européens ou plus généralement occidentaux, tels que les jeunes Etats-Unis d’Amérique, cherchèrent à gagner les faveurs de celle qu’on appelait la Barbarie, en lui versant tribut et en signant avec elle des accords de paix. Les Etats-Unis et la Régence d’Alger paraphèrent ainsi directement ou indirectement plusieurs traités de paix et d’amitié, de même qu’avec les autres Etats du Maghreb, à savoir le Maroc, la Tunisie et la Tripolitaine. Le traité signé avec Tripoli le 4 novembre 1796 sous l’égide de la Régence d’Alger, qui le signerait à son tour le 3 janvier 1797, stipule dans son article 11 : « Considérant que le gouvernement des États-Unis n’est en aucun sens fondé sur la religion chrétienne, qu’il n’a aucun caractère hostile aux lois, à la religion ou à la tranquillité des musulmans et que lesdits États-Unis n’ont jamais participé à aucune guerre ni à aucun acte d’hostilité contre quelque nation mahométane que ce soit, les contractants déclarent qu’aucun prétexte relevant d’opinions religieuses ne devra jamais causer une rupture de l’harmonie régnant entre les deux nations ». Cette outrageuse domination algérienne qui menaçait le commerce maritime occidental en Méditerranée provoqua l’ire du Pape de Rome qui appela les pays européens à une croisade contre la Côte des Barbaresques. Cet appel fut entendu par la Hollande, l’Angleterre et la France qui attaquèrent successivement la marine algérienne en 1815, en 1825 puis en 1827 lors de la bataille de Navarin, au cours de laquelle la flotte algérienne fut réduite à néant. La plus grande menace qui planait sur les puissances européennes en Méditerranée était enfin écartée. L’Algérie, qui accusait depuis un certain temps un sérieux déclin, notamment dû au fait qu’elle n’avait su se transformer et prendre le train de la Révolution industrielle, finit par voir sa puissance s’effriter et attirer sur elle les convoitises coloniales.
Le début du XIXe siècle vit l’avènement en France de Napoléon Ier, Empereur des Français. Conquérant intrépide, victorieux de presque toute l’Europe, celui-ci rêvait de transformer la Mer Méditerranée en un lac français. Pour cela, il lui fallait soumettre la rive sud que constituaient les Etats de Barbarie, avec en premier lieu l’Algérie puis la Tunisie. Dès 1802, l’Empereur nourrissait le projet, déjà caressé par Louis XIV un siècle plus tôt, de mener une grande expédition militaire contre ces pays, lui permettant de rattraper le retard qu’il accusait en Mer Méditerranée par rapport aux Anglais, et d’effacer le douloureux souvenir du fiasco de sa campagne égyptienne qu’il mena vers la toute fin du XVIIIe siècle. Des raisons économiques motivaient en outre les dirigeants français, qui voyaient dans l’Algérie un marché économique porteur, une source de matières premières nécessaires au développement économique de la France, notamment à l’aube de la Révolution industrielle, et enfin une terre d’accueil qui permettrait d’absorber le supposé surpeuplement de la métropole. Ce fut ainsi que le 18 avril 1808, Napoléon Ier écrivit de Bayonne à son ministre de la Marine, le vice-amiral Denis Decrès, lui intimant l’ordre d’envoyer à Alger puis à Tunis un agent secret, dont la mission serait de recueillir des informations sur le terrain (données topographiques, militaires, sanitaires, etc.) :
"Monsieur Decrès, méditez l’expédition d’Alger, tant sous le point de vue de mer que sous celui de terre. Un pied sur cette Afrique donnera à penser à l’Angleterre. Y a-t-il sur cette côte un port où une escadre soit à l’abri d’une force supérieure ? Quels seraient les ports par où l’armée, une fois débarquée, pourrait être ravitaillée et combien l’ennemi pourrait-il bloquer de ports différents ? Il n’y avait guère en Égypte que le port d’Alexandrie. Rosette était un port très dangereux ; cependant on le comptait. Ici, je crois qu’il y en a une douzaine. Combien peuvent-ils contenir de frégates, de bricks et de gabares ? L’escadre de l’amiral Ganteaume entrerait-elle à Alger et y serait-elle à l’abri d’une force supérieure ? Quelle est la saison où la peste n’est plus à craindre et où l’air est bon ? Je suppose que ce doit être en octobre.
Après avoir étudié l’expédition d’Alger, étudiez bien celle de Tunis. Écrivez-en confidentiellement à Ganteaume, qui, avant de venir à Paris, peut prendre des renseignements ; ils peuvent s’étendre jusqu’à Oran et s’appliquer à la terre et à la mer. Les renseignements à prendre par terre sont s’il y a des chemins et de l’eau. Je suppose que cette expédition demande 20000 hommes. Vous sentez bien que cette expédition, l’ennemi la supposerait pour la Sicile, et qu’il serait bien déjoué si, au lieu de cela, elle se rendait à Alger.
Je ne vous demande une réponse que dans un mois ; mais , pendant ce temps, recueillez des matériaux tels qu’il n’y ait pas de "mais", de "si", de "car". Envoyez un de vos ingénieurs discrets sur un brick, qui puisse causer avec le sieur Thainville [1] ; mais il faut que ce soit un homme de tact et de talent. Il faudrait que cet ingénieur fût un peu officier de marine et un peu ingénieur de terre. Il faut qu’il se promène lui-même en dedans et en dehors des murs, et que, rentré chez lui, il écrive ses observations, afin qu’il ne nous rapporte pas de rêveries. Vous pourriez même vous concerter avec Sanson [2] pour avoir un homme capable. Vous devez trouver des renseignements dans les archives des relations extérieures et de la guerre. Faites faire des recherches dans ces archives et dans les vôtres. De tout temps on a demandé en France des renseignements sur ces pays."
Cette correspondance de Napoléon Ier, datée de 1808, marque véritablement le début de l’entreprise coloniale française contre l’Algérie. L’ingénieur souhaité par l’Empereur pour conduire cette mission de renseignement fut le colonel Vincent-Yves Boutin, qui prit de précieuses notes sur le territoire algérien et émit des recommandations sur le déroulement de la future expédition militaire contre le pays. Il remit ainsi un rapport qu’il intitula, d’une manière ne prêtant à aucune équivoque sur les intentions françaises : Reconnaissance générale des villes, forts et batteries d’Alger, des environs faite en conséquence des ordres et instructions du ministre de la Marine pour servir au projet de descente et d’établissement définitif dans ce pays.
Néanmoins, préoccupé par une Europe contestant son autorité, Napoléon Ier dut ajourner ses projets de conquête du Maghreb et ne put les concrétiser avant sa défaite contre les Anglais.
En 1815, la France perdit dans la défaite de Waterloo une grande partie des conquêtes napoléoniennes. Et dans les années qui suivirent, conformément aux craintes de l’Empereur déchu, elle fut distancée par l’Angleterre dans la course à la conquête coloniale. Sur le plan intérieur, le peuple grondait et la révolution de Juillet se préparait. Comme souvent en pareille situation, lorsque les princes et les rois sont acculés par leur peuple et qu’ils souhaitent masquer leurs échecs, il est de bon ton de trouver un élément fédérateur, très souvent un ennemi commun à abattre. L’Algérie, toujours aussi convoitée par la France, malgré la Restauration de la monarchie, figurait en bonne position pour jouer ce rôle de bouc-émissaire. Mais avant de déclencher les hostilités, il fallait dénicher le casus belli idéal. Ce fut chose faite en ce funeste jour du 30 avril 1827, dans le Palais du Dey d’Alger.
Quelque trente ans plus tôt, alors que Napoléon Bonaparte n’était encore qu’un inconnu, la jeune République Française guerroyait tous azimuts contre ses ennemis, les monarques d’Europe. Etranglée de toutes part, elle ne pouvait plus se ravitailler en blé, la production intérieure étant insuffisante pour répondre aux besoins de la population civile et des armées. Prospectant ses voisins pour qui lui vendrait quelques tonnes de céréales, ce fut en la personne du Dey d’Alger qu’elle trouva la réponse à ses soucis alimentaires. Le Dey consentit à livrer la France en grains, pour un montant s’élevant à un million de francs, payable à terme et sans intérêt. La Gazette nationale, organe de presse du gouvernement français, écrivait en juin 1793 : "Tandis que l’Europe se coalise contre la France libre, une puissance africaine (Alger), plus loyale et fidèle, reconnaît la république et lui jure amitié."
Trente ans plus tard, alors que la paix était revenue et que la France avait vu la République démantelée par l’Empire, puis l’Empire déchu par la monarchie, les sommes dues à l’Algérie n’avaient toujours pas été acquittées. Après maintes relances écrites envoyées au Roi de France mais restées sans réponse, Husayn Dey, le Régent d’Alger, reçut dans son palais le consul de France Pierre Deval, à l’occasion de la Fête de rupture du jeûne du Ramadân, pour des explications. Le consul jugea les récriminations du Dey nulles et non avenues, le Dey n’étant pas homme à réclamer son dû par de tels procédés à la Couronne de France. Se sentant insulté dans son logis, le Dey se courrouça et infligea à l’insolent une tape de son chasse-mouches. L’honneur de la France venait d’être sali, non point par le consul qui signifia à son créancier que la France n’honorerait pas sa dette, mais par le Dey qui administra à l’arrogant consul ce que l’histoire retint comme le coup de l’éventail.
La France tenait son casus belli. Deval envoya au gouvernement français le rapport de l’entretien mouvementé qu’il eut avec le Dey, et le gouvernement français déclara la guerre à l’Algérie pour laver l’affront. La marine française dépêcha alors promptement plusieurs bâtiments de guerre au large des côtes algériennes et un ultimatum fut lancé au Dey : ou bien il acceptait de présenter des excuses publiques à Deval ou bien il devrait subir un blocus maritime. Le Dey refusa l’ultimatum et un blocus de trois ans commença. Ce blocus fut aussi éprouvant pour les Algériens, qui ressentirent alors la grandeur de la perte de leur flotte à la bataille de Navarin, que pour les Français, pour qui le coût de cet embargo s’élevait à soixante dix millions de francs annuels. S’étant soldé par un échec, le Dey ayant toujours refusé de revenir à résipiscence, et la France ne pouvant supporter le siège plus longtemps, le Conseil des ministres français décida le 31 janvier 1830 de passer à l’attaque : la conquête de l’Algérie allait commencer. Les intenses tractations diplomatiques, engagées notamment par le Sultan ottoman qui envoya des ambassades successives pour régler pacifiquement le conflit durant les trois années de blocus, n’y firent rien. Le coup de l’éventail n’avait été qu’un prétexte : la France était déterminée à conquérir l’Algérie depuis Napoléon Ier et n’attendait que le moment opportun pour mettre ses projets à exécution. Toute l’historiographie française du XIXe et du début du XXe siècles qui enseignait aux écoliers que la conquête de l’Algérie avait été une réponse au bafouement de l’honneur de la France par le Dey d’Alger se révèle n’être qu’un mythe sans fondement, inventé à des fins de propagande et d’embrigadement du peuple français. La correspondance napoléonienne était tue, de même que l’affaire de la dette de la France à l’égard de la Régence d’Alger.
Peu après la décision du Conseil des ministres français, le Roi Charles X annonça, lors du discours du Trône du 2 mars 1830, son intention de mener une expédition punitive contre Alger. La plaçant sous le signe de la croix, il la présenta cyniquement comme une juste réponse à l’insulte du Dey : "Au milieu des graves événements dont l’Europe était occupée, j’ai dû suspendre l’effet de mon ressentiment contre une puissance barbaresque ; mais je ne puis laisser plus longtemps impunie l’insulte faite à mon pavillon. La réparation éclatante que je veux obtenir, en satisfaisant à l’honneur de la France, tournera, avec l’aide du Tout-Puissant, au profit de la chrétienté."
Cette dimension religieuse donnée par Charles X à son entreprise coloniale sonnait comme une croisade, lancée par la Fille aînée de l’Eglise, contre les infidèles barbaresques. Cet esprit croisé se retrouvait dans les déclarations des généraux français, à l’instar du duc Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre, ministre de la Guerre, qui incita le Roi, dans son rapport daté du 14 octobre 1827, c’est-à-dire en plein blocus d’Alger, à lancer l’expédition punitive contre les Barbaresques, présentés comme les plus farouches ennemis de la chrétienté, afin de les civiliser et de les convertir au christianisme.
Dès lors, en quelques mois, on mobilisa les armées de terre et de mer, composées de près de quarante mille hommes, quatre mille chevaux, quatre-vingt-onze pièces d’artillerie et des centaines de navires, qui, en mai 1830, appareillèrent du port de Toulon. Le projet voulu par Napoléon Ier était sur le point de se concrétiser comme il l’avait souhaité, à tel point que les recommandations émises par son agent secret Vincent-Yves Boutin en vue d’un débarquement sur les côtes algériennes, furent suivies à la lettre. Dans son rapport, Boutin écrivit : "Dans l’espace compris entre le cap Caxine, Sidi Ferruch et au dessous, et c’est vraiment là qu’il faut opérer... En débarquant à Sidi Ferruch, on n’aurait ni batteries à combattre, ni probablement d’ennemis en présence, ni de hauteur à gravir. On suivrait un chemin d’une pente presque imperceptible, tout à la fois éloigné de la vue des forts et de la plaine où la cavalerie est à craindre et qui conduit droit à l’emplacement du point qu’il faut attaquer le premier. La période favorable pour l’expédition était de mai à juin, en un mois on serait maître d’Alger."
Conformément à ces recommandations, ce fut bien à la date précise et à l’endroit précis indiqués par Boutin, à Sidi Ferruch (Sidi Fredj en arabe), localité située à environ vingt-cinq kilomètres d’Alger, qu’eut lieu le débarquement des forces du vice-amiral Victor Guy Duperré sur le littoral algérien. C’était le 14 juin 1830. Comme prévu par Boutin une vingtaine d’années plus tôt, aucune résistance n’attendait les Français en cet endroit. L’armée du Roi entama alors sa marche sur Alger, entrecoupée par trois batailles féroces avec les forces algériennes. La guerre présentait néanmoins une dimension asymétrique, les combattants algériens étant essentiellement des volontaires peu entraînés en comparaison avec les soldats français, dont une partie avait servi sous les ordres de Napoléon Ier. L’artillerie était quasi-inexistante pour pouvoir inquiéter l’armée française. Enfin, l’inexpérience du général algérien à qui fut confiée la tâche de bouter les Français hors d’Algérie finit d’annihiler toute chance de victoire. Les forces algériennes furent donc logiquement vaincues, et le 5 juillet 1830, le Dey annonça sa reddition. Alger capitulait.
Selon les termes de l’accord de reddition, le Dey devait livrer à l’armée française le Fort de la Casbah, ainsi que tous les forts d’Alger. En échange, le Régent déchu aurait la liberté de partir avec sa famille là où il le souhaitait, avec l’assurance que sa sécurité serait garantie, en tout lieu où il se rendrait. Enfin, l’accord stipulait que la pratique de la religion musulmane ne serait pas entravée et que la liberté des Algériens ne serait en aucun cas bafouée, quel que soit leur rang dans la société, leur religion ou leur richesse.
Mais les promesses n’engageant que ceux qui les écoutent, comme le résumerait cent ans plus tard le ministre, français justement, Henri Queuille, la prise d’Alger prit les allures d’un sac. La soldatesque se livra à des pillages, et les Algériens durent très rapidement se rendre à l’évidence de ce que le colonisateur qui se présentait comme le dépositaire d’une mission humaniste et civilisatrice, n’avait d’autre but que de christianiser le pays et d’usurper ses richesses. Le trésor de la Régence, estimé à près de cinquante millions de francs-or, soit l’équivalent de quatre milliards d’euros actuels, fut pillé. Ce butin suffit à financer la campagne française, et au-delà. Les habous (legs religieux) furent confisqués. En guise de liberté religieuse accordée aux Algériens, la Mosquée Ketchaoua, chef d’oeuvre de l’architecture ottomane, fut transformée en 1832 en Cathédrale Saint-Philippe d’Alger, après le massacre de plus de deux mille fidèles musulmans retranchés dans son enceinte pour protester contre l’usurpation de leur lieu de culte. Les champs, les vergers et les canalisations d’eau de la ville furent par ailleurs détruits, rendant méconnaissable la millénaire ville d’Alger la Blanche.
La conquête de l’Algérie allait se poursuivre pendant plusieurs années à l’intérieur des terres, et le calvaire algérien venait tout juste de commencer pour ne prendre fin que plus de cent trente ans plus tard.
Sources : Elwatan.com, Histoire-Empire.org, Islammemo.cc, Islamonline.net, le site du Ministère algérien des Moudjahidines, le site de l’Université Yale et La Cour de Charles X, ouvrage du baron Imbert de Saint-Amand, disponible en ligne sur le site Archive.org.
[1] Charles François Dubois-Thainville était consul de France à Alger en 1808.
[2] Nicolas Antoine Sanson était le responsable du service topographique dans l’armée napoléonienne.
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