lundi 22 août 2005
Il est difficile d’évoquer les savants de Haute-Égypte au XXème siècle sans s’attarder quelque peu sur la vie du gnostique, Sheikh Ahmad Radwân Al-Baghdâdî Al-Aqsorî [1]. Figure emblématique de l’éducation spirituelle et du soufisme dans l’ère contemporaine, il naquit le 17 septembre 1895 E.C. à Al-Baghdâdî, un village situé à proximité de la ville de Louxor, dans la Province de Qinâ, en Égypte. Il est le descendant du célèbre soufi et juriste de Bagdad Sheikh ʿAbd Al-Qâdir Al-Jîlânî, dont la généalogie remonte à l’Imâm Al-Hasan, le petit-fils du Prophète — paix et bénédictions sur lui — [2].
Son père, Sheikh Mohammad Radwân, eut un impact important sur son éducation. Selon Sheikh Ahmad Radwân, son père était un ascète, absorbé par la recherche de l’agrément de Dieu, détaché des artifices de l’ici-bas ; il aimait Dieu — Exalté soit-Il — et Son Messager — paix et bénédictions sur lui — et honorait les gens de science et de piété. Il aimait à partager quotidiennement sa subsistance avec les nécessiteux, si bien que Sheikh Ahmad Radwân dit : « Mon père ne nous gardait rien pour le lendemain, suivant l’exemple du Prophète — paix et bénédictions sur lui — ». Il dit aussi : « Il aimait les pauvres et trouvait son bonheur lorsqu’il passait la nuit en sachant qu’il ne restait plus rien chez nous. »
Le portrait de cette figure paternelle n’est pas sans rappeler la vie et les états spirituels des soufis des premières générations. Ainsi avait-il, au sein de son foyer, creusé une tombe où il se tenait en prière durant la majeure partie de la nuit, puis il s’allongeait jusqu’à l’aube en murmurant à son corps : « Si je te ressors vers ce bas-monde, crains et révère Dieu. » À l’aube, il ressortait de sa tombe, appelait à la prière, puis l’accomplissait. Prosterné, il pleurait disant : « Seigneur, suis-je ce que les gens pensent de moi ? » En l’entendant, son épouse et ses enfants étaient gagnés à leur tour par les larmes.
Sheikh Ahmad Radwân témoigne par ailleurs : « Je n’ai jamais entendu mon père dire du mal des gens et je ne l’ai point vu rigoler. La tristesse pesait sur son assemblée ; je l’ai vu sourire au moment où son âme retourna à Dieu. »
Ce modèle paternel inspira à Sheikh Ahmad l’amour de Dieu et de Son Messager, la fuite des futilités, la générosité et la compassion envers les pauvres.
Dans son enfance, son père l’envoya à l’école coranique du village, où il mémorisa le noble Coran et s’initia au Credo et à la jurisprudence islamique auprès du savant malékite Sheikh Hâmid Ahmad Jabbâl. Outre l’école juridique de l’Imâm Mâlik, il étudia la jurisprudence des trois autres écoles sunnites.
Tous les jours, son père le réveillait une heure avant l’aube pour profiter de la miséricorde que Dieu déverse au cœur de la nuit. Sheikh Ahmad Radwân dit : « Je priais alors dix rakʿahs, puis je récitais l’invocation de l’aube de Sayyidi Al-Bakrî, puis j’accomplissais la prière du matin, et je récitais le hizb, puis wird As-Sattâr de Sayyidi Yahyâ Al-Bâkûnî, ainsi que d’autres awrâd jusqu’à l’heure de la prière surérogatoire. J’accomplissais alors la prière du duhâ, puis je me chargeais de quelques affaires. Je me penchais ensuite sur l’étude des sciences et j’accomplissais les cinq prières en congrégation dans la mosquée d’Al-Baghdâdî. En bas âge, mon wird consistait à prier sept mille fois sur le Prophète — paix et bénédictions sur lui — ».
À titre personnel, il se conformait à l’école de jurisprudence malékite. Toutefois, il répondait aux questions des gens selon les quatre écoles juridiques sunnites. Ses exhortations témoignaient de la richesse de son savoir juridique et d’une gustation du sens des versets coraniques et de la sagesse des hadiths prophétiques.
Dans son cheminement spirituel, il s’initia par les soins de son père à la confrérie sammânie (la Tarîqah Sammâniyyah), puis il se forma à la confrérie idrîsie auprès de Sheikh Abû Al-Qâsim Behjâzah. Enfin, il reçut la voie khalwatie de Sheikh Mohammad ʿAbd Al-Jawwâd Ad-Dûmî et renouvela son affiliation à cette confrérie auprès de Sheikh Mohammad Ar-Ramlî, le successeur de Sheikh Ad-Dûmî. Les enseignements de la confrérie khalwatie s’articulent essentiellement autour de la faim, la veille, le silence, l’isolement et la mention de Dieu.
Il exerça divers métiers pour gagner sa vie dignement. Dans son enfance, il travailla dans l’agriculture, puis il se tourna vers le commerce. Il fut satisfait de la subsistance que Dieu lui accordait et veilla à la partager entre sa famille et les nécessiteux. Les tables servies qu’il organisait devinrent un lieu de rencontre privilégié pour les habitants de sa ville, voire de sa région. Il était de coutume dans le village et ailleurs que la nourriture soit servie en plusieurs tournées dont l’une était consacrée aux pauvres, afin que ceux-ci ne s’assoient pas à table avec les gens aisés. Mais Sheikh Ahmad Radwân refusa que les pauvres soient isolés et souhaita que tous ses hôtes, riches ou pauvres, jeunes ou âgés, s’installent à la même table et reçoivent la même hospitalité. Il disait à ses fils : « Notre salle de réception ne désemplira pas, tant que vous resterez unis. »
Il eut quatre fils — Mohammad, Salih, Zayn Al-ʿAbidîn et ʿAbd Allâh — et cinq filles — Zaynab, ʿA’ishah, Roqayyah, Nafîsah et Sakînah.
Il disait : « Par Allâh, je traite les gens de ma demeure avec beaucoup de douceur et de clémence et je leur dis toujours une parole agréable afin de ne pas être interrogé à leur sujet le Jour Dernier. En effet, il a été rapporté que, lors du parcours du sirat [3], le serviteur sera interrogé trois fois sur chaque mot qu’il aura proféré, et le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — a dit : “Les meilleurs parmi vous sont les meilleurs envers leurs familles, et je suis le meilleur parmi vous envers ma famille.” Je donnais l’argent aux gens de ma demeure en leur disant : “Cela est un don d’Allâh qu’Il distribue de mes mains.” Je n’ai point vu mes enfants désobéir à Dieu, et nous ne connaissons guère le sommeil pendant la nuit. Ils veillent dans la mention de Dieu — Exalté soit-Il — et la prière sur le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —. Les pieux sont des étrangers chez eux. Un jour, j’envoyai mon fils Zayn Al-ʿAbidîn à sa mère et le chargeai de lui dire : “Pardonne-moi, le destin m’a empêché de retourner au foyer”. Dieu m’inspira ces jours-ci que mon cœur ne sera reformé qu’en m’asseyant avec les gens dans la cour. Je n’ai point vu une ville réformer mon cœur lorsque je la visite, sauf Médine et la Mecque Honorée. »
Les gens bénéficiaient des assemblées de Sheikh Ahmad Radwân et ses disciples comptaient de nombreux savants et prédicateurs d’Al-Azhar. Sheikh Ahmad Al-Bâqûrî, le directeur de l’université d’Al-Azhar à cette époque, Sheikh ʿAbd Al-Halîm Mahmoud qui devint plus tard Grand Imam d’Al-Azhar ; Sheikh Abu Al-ʿUyûn ainsi que d’autres savants veillaient à lui rendre visite. Cette estime que portent les hommes d’Al-Azhar à la prédication de Sheikh Ahmad Radwân et à ses exhortations se traduisit par une cérémonie officielle qu’Al-Azhar organisa en son honneur.
Sous le titre « Al-Azhar honore un noble soufi », la presse décrivit cet événement en ces termes : « Pour la première fois dans l’histoire moderne, l’université d’Al-Azhar organisa une grande cérémonie en l’honneur d’un Imâm soufi, un sieur connaisseur de Dieu, le sieur, l’homme droit et pieux, le prédicateur béni, Sheikh Ahmad Radwân — que Dieu l’agrée —, à l’occasion de sa visite au Caire. L’université d’Al-Azhar convia à cette cérémonie une élite de ministres actuels et anciens, des officiers de l’armée et de la police, de hauts fonctionnaires, les savants et le corps enseignant d’Al-Azhar, des intellectuels et d’autres personnalités affiliées au soufisme noble et pur. Le 22 du mois de Ramadân, au coucher du soleil, cette grande cérémonie fut organisée dans un large chapiteau prévu à cet effet au sein des facultés d’Al-Azhar. Le chapiteau fut divisé en trois compartiments : l’un pour le repas, le deuxième pour la prière et le dernier pour la cérémonie d’honneur. L’invité d’honneur s’installa à la table principale avec, à sa droite, son éminence le Grand Imam le Sheikh d’Al-Azhar, à sa gauche monsieur le Ministre des Legs et des Affaires Islamiques, et devant lui, son éminence, Sheikh Ahmad Al-Bâqûrî, le directeur de l’université d’Al-Azhar et organisateur de la fête, et à coté de lui, il y avait Sheikh Mohammad Zakî Ibrahîm, le doyen de la ʿAshîrah Mohammadiyyah. Autour d’eux, il y avait une élite des invités à cette noble cérémonie. »
Monsieur ʿAbd Ar-Rahmân Abû Al-ʿAynayn, ancien ministre du Trésor Public, lut le mot que Sheikh Ahmad Radwân écrivit pour l’occasion : « Louange à Dieu qui fit de nous des musulmans, par Son Bienfait et Sa Miséricorde, et nous compta parmi les gens de « Lâ Ilâha Illâ Allâh » — il n’y a d’autre divinité qu’Allâh. À Lui reviennent les louanges, les remerciements, et la meilleure glorification. Je loue Allâh Qui nous a réuni pour Lui et Qui a accordé Son Amour à ceux qui s’aiment et se visitent pour Lui. L’entretien des liens pour Allâh est un amour en Lui. La visite pour Lui et l’amour en Lui enracinent dans le cœur l’observance et la présence avec Allâh. Car celui qui voit que Dieu est l’Acteur de toute chose, avant toute chose, et après toute chose, sait qu’il est, en permanence, devant son Seigneur. Il L’adorera alors comme s’il Le voyait : c’est cela le rang de la bienfaisance (ihsân). C’est le rang de la crainte permanente du châtiment divin et de l’espérance permanente de Son Pardon et de Sa Miséricorde. Ces deux sentiments deviennent alors des états permanents du cœur au point qu’il ne connaît que son Seigneur. Alors, il mangera, boira et dormira pour son Seigneur. On dit : « Mange pour Dieu, bois pour Dieu et dors pour Dieu. » Ainsi le serviteur de Dieu est-il présent avec Lui dans sa maison, dans son travail et dans son emploi. Il prend l’ici-bas pour l’au-delà. Il le prend avec courtoisie et servitude, c’est-à-dire qu’il emploie sa vie ici-bas et les bienfaits que Dieu lui a accordés pour Le satisfaire et ne jamais Lui désobéir. Il n’oublie jamais Allâh lorsqu’il travaille. Il voit que son œuvre est tel un habit dont Dieu l’a revêtu, et s’Il le voulait, Il pourrait l’en dépouiller. Il voit que sa santé est un habit que Dieu lui a accordé, et s’Il le voulait, Il pourrait l’en priver. Il voit que l’argent, la nourriture et la boisson sont des bienfaits de Dieu, et s’Il le voulait, Il pourrait les retirer : « Certes, Nous sommes capables de le faire disparaître. » Celui qui est ainsi avec Dieu devient un réel serviteur de Dieu. Il obéit à Ses commandements et se plie devant Ses mises en garde et Ses interdits. Le Coran nous recommanda cette attitude lorsqu’il nous ordonna de suivre Prophète : « En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle, pour quiconque espère en Allâh et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment. »
Tout musulman qui espère la satisfaction de son Seigneur et la réussite le Jour Dernier doit apprendre sa Sunnah — paix et bénédictions sur lui — pour suivre le modèle de son Prophète dans ses paroles, ses actes et ses états spirituels. Celui qui se conforme à cela à chaque instant atteint la perfection dans ses états spirituels et dans sa foi.
Je loue Allâh qui fit de l’Égypte le pays d’Al-Azhar. Il en fit un phare de lumière et de guidance pour tous les musulmans et plaça à sa tête un pieux savant, un serviteur béni et un Sheikh qui espère l’Agrément de son Seigneur, chemine vers Lui et œuvre pour faire progresser cette université où Dieu déposa le bien et la bénédiction. Il déposa également la bénédiction dans ses professeurs et ses étudiants et les rendit bénéfiques pour les musulmans par Sa Volonté.
Je voudrais ainsi adresser mes remerciements au professeur, Sheikh Ahmad Hasan Al-Bâqûrî, le directeur de l’université d’Al-Azhar, pour cette invitation qui m’a donné l’honneur de me réunir avec les savants, les protecteurs de la religion et les gardiens de l’islam, et tout spécialement, notre Sheikh le Grand Imam d’Al-Azhar, son éminence Sheikh Hasan Ma’mûn. Je remercie aussi monsieur le Ministre Ahmad ʿAbduh Ash-Sharabâsî et tous ceux qui sont aimablement venus à cette occasion ou qui ont été une cause de son organisation.
De même qu’Il nous a réunis ici-bas, je Lui demande — Exalté soit-Il — de nous rassembler autour des tables servies du Paradis. [...] »
Sheikh Ahmad Radwân fit construire un centre, ou sâhah, auprès de sa demeure pour dispenser les enseignements de la religion et exhorter les habitants de son village. Puis, il agrandit ce centre et lui ajouta un certain nombre de pièces au service des nombreux visiteurs. Le centre fut ainsi animé par les prêches de Sheikh Ahmad et par les commémorations de grands événements de l’Islam dont la naissance du Prophète, l’hégire, le Voyage Nocturne et l’Ascension et La Nuit du Mérite.
Il accomplit le pèlerinage une fois dans sa vie en compagnie de Sheikh Sâlih ʿAbd Al-Jalîl. Il dit : « Je passai pendant mon voyage pour le Hijaz par un chemin que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — empruntait. Hajj Sâlih, mon compagnon de voyage, tomba malade. Lorsque nous arrivâmes à Médine, il me dit : “Emmène-moi chez un médecin.” Je lui dis : “Je vais t’emmener chez le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —.” Lorsque nous nous tinmes devant la fenêtre [du tombeau], c’est comme s’il n’avait point été souffrant. »
Il dit aussi : « Il y a à Médine un plaisir pour l’âme et le cœur tandis qu’à la Mecque la prière vaut cent mille prières. »
Il raconta ses souvenirs de Médine et la courtoisie de Sheikh Sâlih avec le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — en ces termes : « Je vis les chameaux languir à l’approche de Médine. Lorsque nous passâmes près de Jabal Mufrih Al-Arwâh puis allâmes à Qibâ’, qui fut la première station du Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui —, je vis mon frère Sâlih sauter à terre de son chameau. Il me dit : “Je ne peux rester sur ma monture puisque nous sommes arrivés à Médine.” Puis nous chantâmes en chœur Talaʿa Al-Badru ʿAlaynâ. »
Une solide fraternité lia Sheikh Ahmad Radwân à la famille Sharqawî, également connue pour une longue tradition au service de la prédication. En particulier, l’intellectuel et éducateur soufi Sheikh Ahmad Abû Al-Wafâ Ash-Sharqâwî (1879-1961) fut un proche ami de Sheikh Ahmad Radwân. On relate qu’il leur arrivait de se regarder pendant des heures, sans dire un mot, absorbés par leur méditation, absents de ce monde. Puis, ils renouaient contact avec la vie, se dépensaient dans l’exhortation et aidaient les gens à cheminer vers Dieu.
Il éprouvait de l’affection envers la famille Zaʿlûk qui l’accueillait avec amour et hospitalité lorsqu’il allait au Caire pour des raisons de santé. Lorsque sa condition empira à Al-Baghdâdî, il fut transporté par l’avion présidentiel pour être traité au Caire à l’hôpital militaire. Farîd Pacha Zaʿlûk fut à sa réception. Sheikh Ahmad préféra ne pas séjourner à l’hôpital, malgré l’insistance de certains officiels. Il fut décidé qu’il serait reçu chez les Zaʿlûks et qu’il recevrait les traitements médicaux chez eux. La sœur de Farîd Pacha, Hajjah Zaynab Zaʿlûk, le considérait comme son père et fut une fois de plus heureuse de l’accueillir et d’être à son service. À cette période, l’assemblée de Sheikh Ahmad Radwân se tint chez les Zaʿlûks et compta de nombreux savants d’Al-Azhar, dont Sheikh ʿAbd Al-Halîm Mahmoud, Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî et Sheikh Al-Bâqûrî.
Mais au fil des jours, Hajjah Zaynab fut attristée par sa condition et son refus de manger ou de prendre ses médicaments. Elle raconte que le jour de son décès, Sheikh Ahmad Radwân l’appela. Elle se présenta à lui, les larmes aux yeux. Il lui demanda : « Qu’as-tu ma fille ? » Elle répondit : « Ton état et ton refus de manger ou de boire... ». Il lui dit alors de lui apporter à manger, ce qu’elle fit, puis il demanda à parler à son fils Salih au téléphone et souhaita que Hajjah Zaynab le laisse seul pendant cette conversation téléphonique, pour lui épargner la tristesse d’entendre son dernier testament. Puis il l’appela et lui demanda un verre de lait qu’il but en sa présence en disant : « Par lui, nous avons commencé notre vie, et par lui, nous la terminons. »
Il décéda ainsi le 10 juin 1967 ; Sheikh Mohammad Zakî Ibrâhîm dirigea la prière funéraire. Puis, son cercueil fut transporté par voie ferroviaire jusqu’à son village natal, où une seconde prière funéraire fut accomplie par une foule nombreuse venue l’enterrer.
Qu’Allâh lui fasse miséricorde.
Source : almoslem.net.
[1] Il était de coutume de faire mention de l’origine géographique et de la spécialité scientifique des gens dans leur nom. Ici, Al-Aqsorî renvoie à la ville de Louxor (Al-Aqsor) en Haute-Égypte dont était issu le Sheikh.
[2] Il s’appelle Ahmad Ibn Mohammad Ibn Ahmad Ibn Mohammad Ibn Radwân Ibn Yûnus Ibn Mohammad Ibn ʿAbd Allâh Ibn Sulaymân Ibn Al-Amir As-Saghîr Ibn Sulaymân Ibn Al-Hasan Ibn Mohammad Ibn Al-Amir Al-Kabîr Ibn Yâsîn Ibn Radwân Ibn Mohammad Ibn Nâfiʿ Ibn Surûr Ibn Malak Ibn Mohammad Ibn ʿAbd Ar-Râziq Ibn Sharaf Ad-Dîn Ibn Ahmad Ibn ʿAlî Al-Hâshimî Ibn Shihâb Ad-Dîn Ibn Ahmad Ibn Sharaf Ad-Din Ibn ʿAbd Ar-Râziq Ibn ʿAbd Al-Qâdir Al-Jilanî Ibn Mûsâ Ibn ʿAbd Allâh Al-Jîlî Ibn Yahya Az-Zâhid Ibn Dâwûd Ibn ʿAbd Allâh Al-Mahd Ibn Al-Hasan Al-Muthannâ Ibn Al-Hasan Ibn ʿAlî Ibn Abî Tâlib, puisse Dieu les agréer.
[3] Le sirat désigne une passerelle tendue au-dessus de l’Enfer, fine comme un cheveu, que chacun aura à traverser le Jour Dernier. Les pieux traverseront en un clin d’œil par la grace de Dieu et les autres seront précipités en Enfer. NdT.
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