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Le Miracle du Coran
Section : Tome I
Section : Le miracle du Coran et en quoi il diffère

Le Coran détermine l’origine de la connaissance humaine

mardi 12 juin 2001

Une autre différence entre le miracle du Coran et les autres miracles est le fait que le Coran a déterminé la source de la connaissance humaine. Il nous dit comment l’homme apprend. Dieu - Exalté soit-Il - dit dans son Livre Honoré : "Et il enseigna à Adam tous les noms" [1], nous indiquant ainsi le point d’accès des connaissances humaines. Quand on entreprend d’instruire son enfant, on commence par lui apprendre les noms. La langue est un vecteur de sens entre les hommes. Ainsi, cette humanité que Dieu a créée et qui a exploité la terre et a construit tout ce que nous pouvons voir comme urbanisme et civilisation, devait nécessairement avoir un moyen de communication en son sein. Sans communication, il ne peut y avoir de civilisation ni de cohabitation réelle. Il ne peut y avoir non plus de transmission du savoir de génération en génération, de sorte que chaque génération progresse et apporte sa contribution à la connaissance. Ce moyen n’est rien d’autre que la langue, ces mots perçus par l’oreille et prononcés par la langue.

Lorsqu’un homme naît sourd, il ne peut parler et nous avons des exemples dans le monde entier illustrant le fait que celui qui est sourd de naissance ne peut parler. La langue n’est pas ni un groupe sanguin ni une race ni un caractère héréditaire. Elle ne dépend pas d’une personne en particulier. On répète plutôt ce que l’on entend : si l’on prend un nourrisson français, hollandais, africain ou de quelque autre nationalité et qu’on l’élève dans un milieu où l’on ne parle que la langue arabe, il parlera la langue du milieu où il a grandi, quelle que soit sa nationalité. Inversement, si l’on prend un arabe et qu’on le met dans un milieu non arabophone, il aura des difficultés à parler en arabe.

Donc la langue reprend ce que l’oreille entend et il ne sert à rien de prononcer des paroles dont le sens n’a pas été préalablement expliqué. Il faut noter que l’objet existe avant qu’on ne lui donne un nom. Par exemple, on ne parlerait pas de tasses avant que les tasses n’aient été inventées au préalable, sinon le mot n’aurait pas de sens.

Revenons-en maintenant au miracle du Coran. Le Coran est la Parole de Dieu et la parole est le fondement de la civilisation et du savoir que Dieu a révélé à l’homme. Dieu - Exalté soit-Il - dit dans son Livre Saint : "Et Il enseigna à Adam tous les noms". [2] Rappelons aussi que quand on entreprend d’apprendre à un enfant à parler, on doit commencer par lui apprendre les noms d’abord. On ne commence pas par lui apprendre les événements. En revanche, on lui dit : ceci est un stylo, ceci est un cahier, ceci est un lion, ceci est un verre, ceci est un chemin, ceci est la lumière, ceci est l’obscurité et ainsi de suite. Bref, on lui apprend les noms en premier. Dès qu’il a appris les noms, il devient capable d’apprendre et de parler sachant que l’on n’apprend pas les noms à l’école uniquement, mais de façon naturelle au quotidien.

L’enfant instruit et celui qui est illetré apprennent tous les deux les noms. La mère enseigne à l’enfant qui ne va pas à l’école et l’école enseigne à celui qui y va. Mais afin que les deux puissent se comprendre mutuellement dans la vie quotidienne, ils doivent commencer par apprendre les noms. On constate donc que l’enfant instruit et l’enfant analphabète connaissent tous deux le sens des noms. Ils savent ce que veut dire "chemin", "verre", "lion", "autruche", etc. Il n’y a pas de différence en cela entre l’analphabète et l’instruit, car les mots sont le point d’accès à la compréhension mutuelle entre les hommes. Dieu - Exalté soit-Il - a posé le fondement de cette compréhension mutuelle dans le verset "Et il enseigna à Adam tous les noms" [2] et c’est devenu la base dans le monde entier.

Aujourd’hui et après quatorze siècles, nous observons que la base du savoir dans les pays avancés et dans les pays qui ne le sont pas n’est autre que les noms. En outre, dans les pays avancés, afin d’accélérer le processus d’apprentissage des noms - vu qu’ils sont la base de la communication dans la vie - on apprend aux enfant les noms à l’aide d’images sans perdre de temps dans l’apprentissage de l’alphabet. Ensuite, l’enfant peut tout apprendre.

P.-S.

Traduit et adapté de l’arabe, du livre de Sheikh Muhammad Mitwallî Ash-Shaʿrâwî, Muʿjizat Al-Qur’ân, éditions Akhbâr Al-Yawm, 1993, disponible en ligne sur le site Mohdy.com.

Notes

[1Sourate 2, la Vache, Al-Baqarah, verset 31. NdT

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