Français | عربي | English

Accueil > Bibliothèque islamique > Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî > Défense du dogme et de la loi de l’Islam contre les atteintes des orientalistes > Les Sectes > L’hypocrisie des Bahâ’îs
Défense du dogme et de la loi de l’Islam contre les atteintes des orientalistes
Section : Les Sectes

L’hypocrisie des Bahâ’îs

samedi 4 septembre 2004

Bien que le mensonge soit un crime de quelque origine qu’il provienne, et bien que le mensonge sur le compte de Dieu constitue un plus grand crime que le mensonge sur le compte des hommes, nous répétons néanmoins ce que nous avons déjà dit par ailleurs, à savoir que le Bahâ’isme et le Qâdiyânisme n’auraient pas été de nature à susciter notre indignation s’ils étaient apparus loin de la terre d’Islam...

Mais ce qui nous contrarie, c’est qu’un groupe de gens abjurent l’Islam et veulent malgré tout travailler en son nom, afin de duper les béotiens.

Les Musulmans, au Pakistan, insistent pour que le Qâdiyânisme soit considéré comme une religion indépendante, à l’instar du Bouddhisme, du Brahmanisme, du Judaïsme ou du Christianisme. Mais les Qâdiyânites continuent pourtant à se considérer eux-mêmes comme Musulmans !

Même chose pour les Bahâ’îs qui ont créé une nouvelle religion s’opposant à l’Islam et à sa nation...

Ils se font passer pour des Musulmans chez les Musulmans afin de réaliser les objectifs qu’ils se sont fixés avec leurs maîtres.

Le Professeur ʿAbd Ar-Rahmân Al-Wakîl écrit au sujet de ʿAbbâs, fils de Husayn Mirzâ - alias Al-Bahâ’ : « Par sa ruse, il réussit à tromper le grand Professeur, Sheikh Muhammad ʿAbduh, sur la réalité de sa prédication. Le Sheikh Rashîd Ridâ dit dans Târîkh Al-Ustâdh (L’Histoire du Professeur) [1] (volume premier, page 390) : « Quelle n’a été ma surprise lorsque j’ai vu que l’Imâm n’était pas au courant de la réalité de leur religion [le Bahâ’isme] et ajoutait foi à ce qu’il avait entendu de la part de leur chef rusé ʿAbbâs Effendi, le fils d’Al-Bahâ’, l’organisateur et le propagateur de sa prédication. Je l’ai alors averti de ce qu’il n’avait pas saisi. Lorsqu’il était encore à Beyrouth, il se réunissait avec ʿAbbâs Effendi qui visitait régulièrement la ville. Ce ʿAbbâs accomplissait alors les cinq prières quotidiennes et la prière du vendredi en compagnie de l’Imâm ; il assista en outre à quelques-unes de ses leçons et de ses assemblées ; puis il continua à écrire à l’Imâm lorsque celui-ci rentra en Égypte. J’ai ainsi de nombreuses lettres qu’il lui avait envoyées. » Le Sheikh Rashîd Ridâ raconte ensuite qu’il demanda un jour au Sheikh [1] ce qu’il pensait de ʿAbd Al-Bahâ’ [2] et de ses qualités dans le domaine de la science religieuse et de la politique. Il répondit : « ʿAbbâs est au-dessus de tout cela... C’est un grand homme. C’est l’homme qui mérite d’être ainsi qualifié. » Le Sheikh Rashîd Ridâ ajoute au sujet du Sheikh [1] : « Manifestement, il n’avait pas lu l’opinion, rapportée dans l’Encyclopédie arabe, de son Professeur, Sayyid Jamâl Ad-Dîn Al-Afghânî, à leur sujet. Il avait été dupé par leur habile stratège ʿAbbâs Effendi qui lui disait que leur but était de contrer l’extrémisme des Shîʿites afin de les rapprocher des Sunnites. » »

Même au bord du gouffre, ʿAbd Al-Bahâ’ demeura fermement ancré à sa noire hypocrisie. Deux jours avant sa mort, il se rendit à la grande mosquée pour y accomplir la prière du vendredi, alors que la prière du vendredi est nulle et non avenue dans sa religion. Il trépassa le lundi 6 Rabîʿ Al-Awwal 1340 A.H. (8 novembre 1921 E.C.), à l’âge de soixante-dix-huit ans. Derrière le grand cercueil qui contenait sa dépouille mortelle, marchait le gouverneur sioniste anglais de la ville de Jérusalem, ainsi que d’autres hommes d’État anglais, affligés dans une profonde tristesse par la disparition de ce serviteur qui démontra qu’il était le plus loyal, le plus remarquable espion, et le plus rusé serviteur de l’Empire.

P.-S.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, Difâʿ ʿan Al-ʿAqîdah Wash-Sharîʿah didd Matâʿin Al-Mustashriqîn, éditions Nahdat Misr, deuxième édition, janvier 1997.

Notes

[1Il s’agit du Professeur et Imâm, Sheikh Muhammad ʿAbduh. NdT

[2ʿAbd Al-Bahâ’ est le surnom de ʿAbbâs Ibn Husayn Mirzâ. NdT

Répondre à cet article



 RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP |
© islamophile.org 1998 - 2024. Tous droits réservés.

Toute reproduction interdite (y compris sur internet), sauf avec notre accord explicite. Usage personnel autorisé.
Les opinions exprimées sur le site islamophile.org sont celles de leurs auteurs. Exprimées dans diverses langues étrangères, ces opinions sont mises à la portée des lecteurs francophones par nos soins, à des fins d'information, de connaissance et de respect mutuels entre les différentes cultures et religions du monde.