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Défense du dogme et de la loi de l’Islam contre les atteintes des orientalistes
Section : Muhammad, Messager de Dieu

De l’éloquence du Coran entre la Mecque et Médine

lundi 24 février 2003

L’orientaliste hongrois, au goût raffiné pour ce qui est des procédés rhétoriques utilisés par les Arabes, estime que le Coran de la Mecque avait une grande valeur esthétique... A Médine, en revanche, son niveau a baissé ! !

Il semblerait que notre homme ne saisisse pas très bien ce qu’implique la disparité des thèmes en termes de diversité de style.

Ainsi, si la répartition de l’héritage fait par exemple l’objet d’un verset, alors le mode d’expression adopté ne saurait être sentimental ou fougueux, comme cela est le cas dans les versets décrivant les affres de la Résurrection, lesquelles sont décrites d’une manière visant à mater les instincts rebelles. Le discours sur la Majesté divine à travers la méditation sur l’immensité de l’univers nécessite un style autre que celui utilisé pour lister les directives concernant le mariage ou le divorce par exemple.

L’éloquence se définit, quant à elle, par l’adéquation entre le discours et la situation. A partir de là, toute tentative d’atteinte à l’éloquence d’une partie du Coran, sous prétexte que son style n’est pas passionné ou spontané, est une bouffonnerie fort peu sérieuse... C’est sur cette base qu’on peut lire ce qu’écrit Goldziher au sujet de l’éloquence du Coran, à la page 9 :

« Le changement survenu dans le caractère prophétique de Muhammed ne pouvait manquer de se faire sentir dans le style et la tenue littéraire du Qorân.

[...] De la période mekkoise datent les prédications dans lesquelles Muhammed présente sous une forme fantastique, impétueuse et spontanée, les images que lui suggérait son ardente exaltation. [...]

Mais, peu à peu, la fougue prophétique s’apaise dans les prédications de Médine, dont la rhétorique plus pâle, ramenée à un niveau moins élevé par la nature quotidienne des sujets traités, s’abaisse parfois jusqu’à la prose courante. »

Il ajoute : « La vigueur oratoire s’alanguit, en dépit de l’emploi, dans ces parties du Qorân comme dans les autres, du sadjʿ, prose rimée dans laquelle une même rime se répète pendant toute la durée de chaque période. »

Il dit enfin : « Tandis que Muhammed, à la Mekke, fait le récit de ses visions en périodes rimées dont les phrases coupées suivent pour ainsi dire le battement fiévreux de son cœur, à Médine la révélation revêt la même forme, mais dépouillée de son élan et de sa force, même lorsque le Prophète reprend les thèmes de la prédication de la Mekke. »

Ce que raconte cet orientaliste hongrois au sujet de la valeur rhétorique des sourates du Coran ressemble en tout point à ce que raconterait un paysan de mon village au sujet de la physique nucléaire ! ! Autrement dit, rien que de l’ignorance et de la prétention. Alors si en plus, sur cette ignorance vient se greffer une haine aveugle, le jugement porté ne saurait avoir la moindre valeur.

Nous, les Arabes, connaissons mieux que quiconque les différents procédés rhétoriques utilisés dans notre littérature et dans nos niveaux de langage.

Néanmoins, nous ne laisserons pas cette affaire passer de la sorte, car le Coran mecquois - comme le prétend Goldziher - est l’œuvre d’un homme fiévreux, sous l’emprise de visions occultes et superstitieuses !

Nous ne dirons rien de plus pour commenter ces inanités que de retranscrire ici un passage des visions apocalyptiques de Saint Jean, par lesquelles celui-ci clôt le Nouveau Testament. Nous aimerions que chaque lecteur - qu’il soit d’Orient ou d’Occident et quelle que soit sa religion - prenne un passage du Coran mecquois - n’importe quel passage - et compare les deux discours.

Ce Coran, dont l’auteur est Muhammad, homme prétentieux - comme ils le prétendent - et ce Testament, fruit d’une inspiration angélique faite à Saint Jean.

Voici les paroles de Jean, dont on ne saurait se gausser... !

Jean dit, dans le chapitre quatre [1] : « J’eus ensuite une vision. Voici, une porte était ouverte au ciel, et la voix que j’avais naguère entendue me parler comme une trompette me dit : Monte ici, que je te montre ce qui doit arriver par la suite. A l’instant, je tombai en extase. Voici, un trône était dressé dans le ciel, et, siégeant sur le trône, Quelqu’un... Celui qui siège est comme une vision de jaspe et de cornaline ; un arc-en-ciel autour du trône est comme une vision d’émeraude. Vingt-quatre sièges entourent le trône, sur lesquels sont assis vingt-quatre Vieillards vêtus de blanc, avec des couronnes d’or sur leurs têtes. Du trône partent des éclairs, des voix et des tonnerres, et sept lampes de feu brûlent devant lui, les sept Esprits de Dieu. Devant le trône, on dirait une mer, transparente autant que du cristal. Au milieu du trône et autour de lui, se tiennent quatre Vivants, constellés d’yeux par-devant et par-derrière. Le premier Vivant est comme un lion ; le deuxième Vivant est comme un jeune taureau ; le troisième Vivant a comme un visage d’homme ; le quatrième Vivant est comme un aigle en plein vol. Les quatre Vivants, portant chacun six ailes, sont constellés d’yeux tout autour et en dedans. Ils ne cessent de répéter jour et nuit : "Saint, Saint." »

Au chapitre treize, Jean dit :

« Alors je vis surgir de la mer une Bête ayant sept têtes et dix cornes, sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des titres blasphématoires. La Bête que je vis ressemblait à une panthère, avec les pattes comme celles d’un ours [...]. »

Tout cela est bien entendu une révélation céleste au sujet de laquelle il ne saurait y avoir le moindre doute. Son éloquence ne saurait être remise en question... !

Quant à ce que dit Muhammad dans son Coran révélé à la Mecque : « Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur prière, qui se détournent des futilités, qui s’acquittent de l’aumône purificatrice, et qui préservent leur chasteté. » [2]

Ces paroles sont des phrases coupées suivant pour ainsi dire le battement fiévreux de son cœur. Elles sont le récit de visions provoquées par la réunion d’états pathologiques chez un individu appréciant la communication avec les forces invisibles... ! Du moins le prétend-il, se faisant passer ainsi pour un Prophète... ! De plus, ces écrits sont l’œuvre d’êtres humains, et on ne peut en aucun cas les mettre au même niveau que les visions apocalyptiques de Saint Jean, dont la source est l’inspiration divine... !

Que peut-on dire à cet orientaliste et à ses semblables, sinon répéter le célèbre hadith :

« Si tu n’as pas honte, fais ce qu’il te plaît. » [3]

Malgré tout, familiarisons-nous avec les attaques menées contre le Coran par notre orientaliste perspicace et avec les descriptions qu’il en fait. Au terme de son étude sur la valeur esthétique du Coran, il aboutit à la conclusion suivante, page 10 :

« Le Qorân est donc la base première de la religion islamique, son Écriture sainte, sa charte révélée. Il présente, dans son ensemble, un amalgame des caractères essentiellement différents qui ont marqué chacune des deux premières époques de l’enfance de l’Islâm. »

Cette conclusion est le fruit - comme nous l’avons vu - d’introductions ressemblant de près au raisonnement bovin auquel nous faisions allusion au début de ce chapitre... !

La chasse aux équivoques, là où il n’y a pas d’équivoque, est la cause ayant entraîné certains orientalistes à prétendre avec une insistance fort peu gracieuse qu’il existe une différence entre le Coran mecquois et le Coran médinois. Ils imputent cela - comme ils se l’illusionnent - aux circonstances auxquelles a dû faire face le Messager à Médine, lesquelles lui auraient dicté des paroles allant à l’encontre de ce qu’il disait être à la Mecque une révélation de la part de Dieu.

Leur fougue à vouloir prouver cette illusion les a tellement subjugués qu’elle leur a fait perdre tout équilibre scientifique.

L’orientaliste Margoliouth estime par exemple que les versets coraniques parlant de l’arrivée d’Abraham à la Mecque, et de l’installation de ses descendants aux abords de la Kaʿbah, après qu’il l’eut construite avec son fils Ismaël, seraient forgés de toutes pièces. Muhammad aurait été amené à les composer afin de pouvoir se rapprocher des Juifs et établir un lien de parenté entre les Arabes et eux...

Et ce serait pour cette raison qu’on peut lire dans la sourate 2, la Vache - qui est une sourate médinoise : « Et quand Abraham supplia : ‹Ô mon Seigneur, fais de cette cité un lieu de sécurité, et fais attribution des fruits à ceux qui, parmi ses habitants, auront cru en Dieu et au Jour dernier.› » [4]

Ou encore : « Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises du Sanctuaire : ‹Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part ! Car c’est Toi l’Audient, l’Omniscient.› » [5]

L’orientaliste qui porte une telle accusation au Coran oublie, dans sa fougue exubérante, deux choses :

  1. L’évocation d’Abraham, de sa visite à la Mecque et de ses contacts avec des éléments arabes n’a pas commencé à Médine, pour faire plaisir aux Juifs de la ville. Elle a commencé à la Mecque, là où il n’y avait ni Juifs ni flagornerie !

    Dans le Coran mecquois, il existe une sourate intitulée « Abraham » contenant ce qui suit :

    « Et quand Abraham dit : ‹Ô mon Seigneur, fais de cette cité un lieu sûr, et préserve-moi ainsi que mes enfants de l’adoration des idoles.› » [6]

  2. L’Ancien Testament - que cet orientaliste considère comme un Livre Saint - assure qu’Abraham et son fils se sont rendus en Arabie. Comment donc un orientaliste mentalement équilibré peut-il dire que les versets de la sourate 2, la Vache, sont inexacts, qu’ils ont été composés pour faire plaisir aux Juifs et qu’ils contredisent le Coran mecquois ? !

Le plus drôle, ce n’est pas qu’un orientaliste se trouve impliqué dans une telle absurdité grotesque, emporté par son désir de vouloir prouver que le Coran de Médine contredit le Coran de la Mecque.

En fait, le plus drôle, c’est qu’arrive par la suite le Docteur Tâhâ Husayn, qui reprend ces errements de l’esprit à son propre compte et les mentionne dans son livre sur la poésie pré-islamique, voulant ainsi faire croire aux gens que cette hérésie est le fruit de son propre raisonnement, non la colportation aveugle de ce que raconte un orientaliste fanatique...

Le Professeur Muhibb Ad-Dîn Al-Khatîb - parlant de Tâhâ Husayn et de la valeur de ses savantes études - dit : « On dit que le Docteur Tâhâ s’est rétracté de ces inanités et s’est repenti de cette hérésie. »

Mais ce n’est pas cela qui nous intéresse. Ce qui nous intéresse, c’est de démasquer les sources de cet égarement que constituent ces recherches oiseuses menées par des Margoliouth ou des Goldziher.

Or voici que son livre sur la poésie pré-islamique est entre nos mains. Ne nous y dit-il pas à la page 26 que l’épisode d’Abraham et d’Ismaël est une légende, même s’il est évoqué par la Thora ou mentionné par le Coran ?

D’après lui, les Juifs qui se sont installés en Arabie ont inventé cette histoire. Il estime que cet artifice de leur part n’est qu’une ruse pour tenter de faire croire à une filiation entre les Juifs et les Arabes, entre l’Islam et le Judaïsme, entre le Coran et la Thora.

Puis à la page 29, il se contredit en disant : « Cette histoire est récente et n’est apparue que quelque temps avant l’avènement de l’Islam. »

Que ce crime ait été commis par les Juifs avant l’Islam - comme nous l’assure notre noble et érudit historien critique à la page 29 de son livre - ou qu’il ait été commis après la révélation du Coran, ruse de leur part pour tenter d’établir une filiation entre l’Islam et le Judaïsme - comme il nous l’affirme quelques pages plus tôt -, le résulat demeure le même : la légende d’Abraham est, pour notre Professeur Tâhâ Husayn, une rumeur colportée par les Juifs et plus particulièrement par ceux d’entre eux qui se sont installés en Arabie. Cette légende ne saurait être admise au sein de l’Histoire, même si intercèdent en sa faveur la Thora, le Psautier, l’Évangile et le Coran réunis !!

Quant à nous, si nous nous référons à la Bible, nous remarquons qu’elle fait mention d’Abraham, d’Ismaël et des enfants d’Ismaël au chapitre vingt-cinq de la Genèse, et au chapitre premier du premier livre des Chroniques. Ces deux endroits de la Bible - en particulier le premier - figurent parmi les chapitres les plus anciens, le premier étant même contemporain de Moïse - paix sur lui.

Le Professeur Tâhâ Husayn sera donc bien urbain, avec nous et avec la science, de venir nous expliquer comment ces comploteurs juifs qui se sont installés en Arabie ont pu ainsi immiscer cette légende, avant ou après l’Islam, dans des chapitres précédant l’Islam d’un grand, mais très grand nombre de siècles ? !

Comment ont-ils pu immiscer ce mensonge dans la Thora alors qu’ils étaient à Yathrib, à Khaybar, ou dans d’autres cités d’Arabie, cependant que les Juifs du reste du monde ne s’en sont même pas aperçus ? ! Ou alors, c’est qu’ils ont fomenté cela en connivence avec tous les Juifs du monde, voulant ainsi faire croire à une filiation entre les Juifs et les Arabes, entre l’Islam et le Judaïsme, entre la Thora et le Coran... ?

Margoliouth et Goldziher se noient dans le mensonge lorsqu’ils accusent Muhammad d’avoir composé le Coran ou lorsque leurs passions leur évoquent quelque chose appelé contradictions entre le Coran médinois et le Coran mecquois. Les contradictions n’existent en fait que dans les têtes de ces gens, et de ceux qui les suivent avec ébahissement.

L’orientaliste calomniateur poursuit donc sa diffamation et pénètre dans une série de mensonges pour lesquels nous ne voyons pas d’autre issue que de les mentionner, nous contentant de clarifier leur inconsistance. Ainsi écrit-il à la page 11 :

« [Ces succès] ne réalisèrent pas, comme on l’admet encore souvent, l’unité complète des tribus arabes politiquement éparses, divisées, même au point de vue religieux [...]. »

Il prétend que cette union ne s’est réalisée qu’après la domination militaire des Musulmans à l’époque du Califat...

A la page 11, il revient encore une fois à son idée de départ, selon laquelle les enseignements islamiques présentés par Muhammad seraient un mélange éclectique de notions puisées dans les principales religions de son temps - le Judaïsme, le Christianisme, le parsisme et l’idôlatrie -, et qu’il n’aurait fait qu’adapter et remettre au goût du jour.

L’orientaliste hongrois insiste sur cet emprunt des idées à la page 12, où il dit :

« Muhammed a accueilli, quelle qu’en fût la nature, les apports que lui fournissaient les contacts superficiels auxquels l’amenait son commerce, et il les a, le plus souvent, mis en œuvre sans aucun ordre. »

Autrement dit, l’Islam est une boutique dans laquelle on peut trouver pêle-mêle toutes sortes de marchandises importées, dont le propriétaire n’a guère fait plus que voyager ça et là pour les ramener avec lui.

Néanmoins, notre orientaliste impartial nuance ses propos à la page 13 :

« Tout en admettant une création en six jours, il a délibérément rejeté l’idée que Dieu se soit reposé le septième. C’est pourquoi ce fut non pas le septième jour, mais la veille, qui fut choisie, et choisie non comme jour de repos, mais comme jour de réunion [...]. »

Autrement dit, Muhammad aurait dû croire en ce Dieu fatigué et exténué afin de parfaire son imitation des autres civilisations, conformément à l’esprit trouble de cet orientaliste ! Mais ce Dieu qui a envoyé Muhammad dit à propos de Lui-même : « En effet, Nous avons créé les cieux et la terre et ce qui existe entre eux en six jours, sans éprouver la moindre lassitude. » [7]

Oui, le Dieu qui a envoyé Muhammad S’est décrit dans Son Livre de telle manière à Se réhabiliter des illusions que s’en font les Juifs, les Chrétiens, les Mages et les idolâtres, tous réunis. Il a prescrit des lois que ni ceux-là ni leurs ancêtres ne connaissaient... Malgré tout, Muhammad a importé ces idées d’autrui... Soit... !

Après cela, notre orientaliste continue à s’enfoncer dans sa calomnie, prétendant que l’idée que l’Islam inculque au sujet de Dieu est de moindre valeur que l’idée que s’en faisaient les religions antérieures ! C’est fort possible après tout, car l’Islam n’a pas imité la Genèse lorsque celle-ci décrit Dieu menant un combat de boxe contre Jacob... ! Ou lorsqu’elle décrit Dieu comme un Être fatigué d’avoir créé les cieux et la terre... ! Ou lorsque la Bible décrit Dieu, rentrant dans le ventre d’une femme pour ressortir de son vagin... ! Ou lorsqu’elle décrit Dieu de la manière que nous avons lue dans les visions apocalyptiques de Saint Jean !

Notre orientaliste embarrassé revient ensuite une nouvelle fois à la charge, pour dire que l’Islam englobe incontestablement des vertus morales, même si ces vertus sont empruntées aux anciennes religions.

Pour notre part, nous savons que la noblesse de caractère n’est pas restreinte à une religion particulière... La plupart des philosophies humaines englobent également les fondements de ces vertus et recommandent de les suivre... Pourquoi donc l’Islam est-il accusé d’avoir emprunté à autrui, alors que les religions juive et chrétienne ne sont pas accusées d’avoir importé leur identité, brique par brique, de la part des Grecs ou des Égyptiens ? !

La noirceur qui colore les cœurs des orientalistes ne se déteint ni de peu ni de beaucoup, dès qu’ils abordent Muhammad et sa religion. Piégés dans leurs rancœurs, ils ne font que répéter les accusations auxquelles les avaient déjà précédés les niais Bédouins de la Jâhiliyyah [8] : « Et ils disent : ‹Ce sont des contes d’anciens qu’il se fait écrire ! On les lui dicte matin et soir !› Dis : ‹L’a fait descendre Celui qui connaît les secrets dans les cieux et la terre. Et Il est Pardonneur et Miséricordieux.› » [9]

La seule différence entre les premiers ignorants et leurs successeurs orientalistes, c’est que les premiers ont eu honte de leur erreur, et s’en sont repentis... Quant à ces derniers, c’est au nom de la science qu’ils mentent... et c’est au nom de la recherche neutre qu’ils calomnient : « Sourds, muets, aveugles, ils ne peuvent donc pas revenir de leur égarement. » [10]

P.-S.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, Difâʿ ʿan Al-ʿAqîdah Wash-Sharîʿah didd Matâʿin Al-Mustashriqîn, éditions Nahdat Misr, deuxième édition, janvier 1997.

Notes

[1Les versets cités sont tirés de la Bible de Jérusalem. NdT

[2Sourate 23 intitulée les Croyants, Al-Mu’minûn, versets 1 à 5.

[3Hadith authentique, rapporté par Ahmad, Abû Dâwûd et Ibn Mâjah d’après Ibn Masʿûd ; rapporté également par Ahmad d’après Hudhayfah.

[4Sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 126.

[5Sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 127.

[6Sourate 14 intitulée Abraham, Ibrâhîm, verset 35.

[7Sourate 50 intitulée Qâf, verset 38.

[8Ce terme désigne l’état dans lequel vivaient les Arabes avant l’Islam. On peut le traduire par le temps de l’Ignorance. NdT

[9Sourate 25 intitulée le Discernement, Al-Furqân, versets 5 et 6.

[10Sourate 2 intitulée la Vache, Al-Baqarah, verset 18.

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