samedi 28 juillet 2001
Il est dérivé du terme "inshaqqat" tiré du premier verset. Inshiqâq est la forme infinitive qui signifie déchirer, scinder, "séparer en deux", sous entendant par là qu’il s’agit de la sourate où l’on trouve mentionnée la séparation en deux des cieux.
Cette sourate est également l’une des premières sourates révélées à la Mecque. La preuve endogène de son thème indique que la persécution des Musulmans n’avait pas encore commencé. Toutefois, le message du Coran était ouvertement rejeté à la Mecque. Et ses habitants refusaient de reconnaitre l’existence du Jour de la Résurrection, le jour où ils devront comparaître devant leur Seigneur pour rendre compte de leurs actes.
Son thème est celui de la Résurrection et de l’Au-Delà. Les cinq premiers versets, non seulement décrivent la situation de la Résurrection de manière très vivante, mais elles donnent aussi un argument de sa véracité et de sa réalité. La sourate affirme que les cieux, ce Jour là, se sépareront en deux, que la terre sera aplanie et étendue, et qu’elle rejettera tous ce qu’elle contenait en elle comme cadavres humains, et comme preuves de leurs actions, jusqu’à ce qu’elle soit vide.
L’argument avancé pour de tels événements est qu’il s’agit d’un Commandement de leur Seigneur, adressé aux cieux et à la terre ; puisque les deux sont Sa création, ils ne peuvent désobéir à Son Ordre. Pour eux, la seule et unique réponse est l’Obéissance à leur Seigneur.
Puis, les versets 6 à 19 disent que l’homme, conscient ou non de ces événements à venir, se dirige dans tous les cas, bon gré mal gré, à sa destination, où il comparaîtra et rencontrera son Seigneur. A ce moment, l’humanité entière se divisera en deux parties : d’abord ceux qui recevront leurs registres dans leur main droite : ils seront pardonnés et exemptés d’un examen sévère. Deuxièmement, ceux qui recevront leurs comptes derrière leur dos. Ceux là souhaiteront mourir, mais ils ne mourront pas. A la place, ils seront jetés en Enfer.
Ils auront ce destin car dans ce monde ils sont restés perdus dans l’erreur selon laquelle ils ne comparaîtraient jamais devant Dieu pour rendre compte de leurs actes, alors que leur Seigneur les observait dans tout ce qu’ils faisaient. Et il n’y avait aucune raison pour qu’ils échappent à la justification de leurs actions.
Leur déplacement graduel de la vie de ce monde à la rencontre dans l’Au-Delà — avec pour issue récompense ou châtiment — était aussi certaine que l’apparition de l’aube après le coucher du soleil, aussi certaine que la nuit vient après le jour, aussi certaine que le retour des hommes et des animaux à leur foyer quand la nuit tombe, et enfin, aussi certaine que le croissant de la lune devient une pleine lune.
En conclusion, les mécréants qui rejettent le Coran au lieu de se prosterner devant Dieu quand ils entendent Ses versets, ont été avertis à l’avance d’une sévère punition. Quant aux croyants et aux vertueux, ils ont reçu la bonne nouvelle d’une félicité sans bornes.
Traduit de l’anglais du site de l’association des étudiants musulmans de l’USC.
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